Lu sur le blog de Daniel Hamiche:
"On parle de plus en plus aux États-Unis du sénateur […] Joseph R. Biden Jr., comme “ticket” – c’est-à-dire vice Président potentiel – du futur candidat démocrate Barack Obama. D’abord, parce que ce sénateur démocrate du Delaware depuis 1972 – il en est à son sixième mandat : un record – ne cache plus qu’il le souhaite désormais, après l’avoir nié auparavant. En outre, à 66 ans et avec plus de trente années de carrière politique à très haut niveau, il serait l’exact pendant d’un candidat très jeune (trop même pour beaucoup d’Américains) et à l’expérience politique réduite. […] Mais ce qui le “qualifie” davantage encore pour la charge, c’est qu’il est “catholique”. Curieux “catholique” en vérité. Voyez une de ses déclarations d’août 2005 : « Je suis très fier d’être catholique. Cela fait partie intégrante de ma spiritualité et de mon identité. Quand John Kennedy se lança dans la campagne présidentielle, je me souviens combien j’étais fier qu’il soit catholique. Mais il devait faire la démonstration que ses croyances ne le gouvernaient pas. Je suis sur la position de John Kennedy sur le rôle que la religion doit jouer en politique ». En fait, aucune ! Biden, comme le fut Kennedy, est “catholique” le dimanche (c’est un pratiquant régulier), mais oublie de l’être du lundi au samedi… Sur toutes les « questions non négociables », il est à l’opposé de l’enseignement de l’Église : pour l’arrêt Roe contre Wade – qui a fait de l’avortement un “droit constitutionnel” –, pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, pour le “mariage” gay, etc. Il aurait tort de se gêner, puisque son évêque, Mgr Michael Saltarelli, ordinaire de Wilmington (Delaware), s’est toujours refusé à interdire la Communion sacramentelle à Biden… "