Extrait d'une tribune de Jean-Pierre Le Goff dans Le Monde :
"[…] Des représentants du gauchisme sociétal appellent les lycéens à reprendre la lutte, multiplient les leçons de morale envers le gouvernement et un peuple considéré comme des "beaufs" fascisants. Par un paradoxe historique et la grâce électorale du Parti socialiste, certains, toujours prompts à jouer la société contre l'Etat, à considérer l'idée de nation comme xénophobe et ringarde, se retrouvent ministres et représentants de la nation. De nouveaux moralistes au pouvoir entendent éradiquer les mauvaises pensées et comportements en changeant les mentalités par la loi. Ils sont relayés par des militants et des associations qui pratiquent la délation, le lynchage médiatique et multiplient les plaintes en justice. La France vit dans un climat délétère où l'on n'en finit pas de remettre en scène les schémas du passé : "lutter contre le fascisme" toujours renaissant, "faire payer les riches" en se présentant comme les porte-parole attitrés des pauvres, des exclus et des opprimés de tous les pays du monde, en développant un chantage sentimental et victimaire contre la raison.
La confiance dans les rapports sociaux, la liberté d'opinion et le débat intellectuel s'en trouvent profondément altérés. Le chômage de masse, l'érosion des anciennes solidarités collectives et les déstructurations identitaires qui touchent particulièrement les couches populaires paraissent hors champ de ce combat idéologique entre le camp du progrès revisité et l'éternelle réaction. […]Le roman national est en panne, écrasé entre une version pénitentielle de notre histoire et un avenir indéterminé au sein d'une Union européenne qui pratique la dérégulation et ne parvient pas à maîtriser les flux migratoires.
Un pays qui ne sait plus d'où il vient et où il va perd l'estime de lui-même. Il faut aborder les questions qui dérangent en dehors des tabous et des invectives : quel rapport la gauche entretient-elle aujourd'hui avec la nation ? Les références éthérées à l'Europe et aux droits de l'homme ne peuvent tenir lieu de réponse à cette question ; l'attachement au modèle social ne peut suffire. Qu'en est-il de ce "cher et vieux pays" au sein de l'Union européenne et dans le monde ? La gauche devrait expliquer de façon cohérente et crédible le sens qu'elle donne désormais à la République face aux groupes de pression qui font valoir leur particularité ethnique, communautaire ou religieuse en considérant la laïcité comme discriminatoire. […]
pm
Du côté de la gauche, dans le système républicain, il n’y a aucune issue possible pour sortir la France de la torpeur actuelle et pour cause, c’est ce système qui en est responsable. Pour débloquer le système, il n’y a pas d’alternative. Il faut sortir de l’idéologie républicaine et européiste. Redonnez du sens aux mots et donc, se débarrasser de la dialectique marxiste. Revenir à la patrie, au sens noble du terme, à ne pas confondre avec la patrie révolutionnaire qui se veut internationaliste comme c’est encore le cas avec les moralistes de bobos gauchos. Bref, pour sortir du marasme social, intellectuel, culturel et économique dans lequel nous sommes, il va nous falloir du courage. Commençons par nous déculpabiliser de penser différemment des gauchistes. La France fut un grand pays au passé glorieux mais tout cela, c’était avant ! Avant la pseudo révolution dite française.
Clovis
Une réflexion très surprenante de la part d’un journal aux mains de Bergé! Où est l’erreur? Ce texte est marqué au coin du bon sens “anidéologique”. Etonnant quand même dans ce journal.
goumain
Je ne comprends jamais rien à ce qu’écrit ce type, j’ai son livre “la fin du village”, et n’ai pas réussi à dépasser les cinquante premières pages.
Est-ce un sociologue (donc gauchiste au sens le plus évident et archétypale du terme) qui commence à se repentir sans toutefois vouloir abandonner la sociologie?
La couche française du personnage qui commence à hurler de douleur dans une langue qui lui est pourtant foncièrement hostile: la sociologie?
Si quelqu’un pouvait m’expliquer, dès fois qu’il faille considérer ce type comme un allié, un ami, mais je suis perplexe…
M.de Pontcallec
Mais quand allons nous nous débarrasser de cette gauche bien pensante, qui nous écrase tous !
Je me verrais bien au temps de la Révolution, mais dans le sens inverse.( C’est ce qu’on appelle une Contre-Révolution ).
Les humilier serait un bon châtiment.
Alpin
Si ” le monde “laisse paraître dans son journal un tel article qui fustige la gauche au pouvoir, alors tous les espoirs sont permis,n’est-ce pas ?
Tonio
@ M. De Pontcallec
La contre-révolution n’est pas une révolution à l’envers (votre envie d’aller trucider les gauchistes) mais l’inverse d’une révolution. Elle ne peut donc en reprendre les moyens, ou les ‘raccourcis’…
C’est aussi beaucoup plus lent, pénible, coûteux en temps et en investissement personnel…
Ce que vous appelez de vos voeux n’est qu’une guerre civile.
Tonio
Guerre civile parce qu’elle ne remettra pas les choses à l’endroit. Il ne suffit pas de se défouler en supprimant les gauchistes.
On ne reconstruit pas avec une grue à démolition. Reconstruire est plus long que détruire, et se fait au ciseau à bois, pas à la masse.
lievre
Il est courageux ce journaliste ! Pourvu qu’il se fasse pas licencier…
lievre
Pour la révolution, je vous conseille vivement la lecture de “Cendres : Croisade contre le monde moderne” que vous trouverez ci-dessous.
Et lorsque vous vous serez 100% d’accord avec le constat de la situation actuelle, vous serez peut-etre tentés de lire “Putsch” du même auteur…
http://la-dissidence.org/ressources-documents/
touati
La morale socialiste n’ayant aucune racine, le moindre coup de vent la balaiera.
Je sens le début d’une brisette qui ne demande qu’à devenir tempête pour effacer des mémoires cette idéologie criminelle !
Jean Theis
Au contraire la morale gauchiste est bien enracinée chez les Français. Autrement elle n’aurait pas tenu si longtemps.
Il faut dire qu’elle est facile à suivre, contrairement à la morale tout court.
MagikBus
Cette ambiance pourrie qui pue et ressemble étrangement au totalitarisme soviétique de la police de la pensée unique obligatoire …..
Il faut s’en débarasser ! c’est une guerre psychologique organisée par l’umps et les les médias subventionnés ,pour démolir notre nation ,notre race et notre culture ,sous le fallacieux prétexte d’antiracisme ,fourre-tout de toutes les trahisons .
L’ump est gochiste dans ces pseudo-valeurs immigrationistes , mondialistes sans frontières , hypocritement déguisé en front républicain ,coquille vide archi éculée .