Sur proposition du président de l'Assemblée nationale, Bertrand Delais a été élu pour un mandat de trois ans à la tête de LCP-AN. Seuls les députés LREM ont voté pour, toutes les autres formations politiques ont voté contre. Le patron des députés socialistes, Olivier Faure, estime :
"Ce n'est plus La Republique en marche, c’est une marche consulaire".
Sur Twitter, Marine Le Pen moque "un macroniste béat et un militant anti-FN".
Bertrand Delais a rédigé des billets de blog entre juin 2017 et janvier 2018. Sans équivoque :
"Emmanuel Macron a compris qu'il fallait renouer avec une sorte 'd'anti com' pour cesser de discréditer la fonction politique." (11 juin 2017)
"Son fameux 'en même temps' (…) fait de son mouvement quelque chose de profondément ancré dans notre histoire." (17 juin 2017)
"Il renoue avec les militaires égarés en politique qui faisaient valoir une réussite de terrain, de Bonaparte à De Gaulle." (17 juin 2017)
"Un homme seul, dépourvu de schémas idéologiques mais pas sans conviction : voilà qui pourrait définir la démarche d'Emmanuel Macron." (17 juin 2017)
"Un homme libre et qui incarne à lui seul une rupture avec le cynisme de l'époque." (17 juin 2017)
"Apparaître comme l'homme providentiel était la première condition [pour accéder au pouvoir]. (…) Emmanuel Macron a réussi brillamment cette tentative." (25 juin 2017)
Il s'est imposé dans la fonction avec une certaine flamboyance. 25 juin 2017
"Emmanuel Macron régénère la Ve République." (7 juillet 2017)
"La force d'Emmanuel Macron est de vouloir croire à la pérennité de cet inconscient monarchique qui continue à irriguer notre pays. Il a raison et doit sans doute cette conviction à sa réelle culture historique." (7 juillet 2017)
"Les avancées institutionnelles annoncées au Congrès démontrent bien qu'Emmanuel Macron ne dérivera pas vers un pouvoir personnel." (7 juillet 2017)
"Il a compris que la fracture française entre les élites et le reste du pays passait par le rétablissement d'une fonction présidentielle, d'une figure autoritaire et protectrice." (7 juillet 2017)
"Cette capacité à faire preuve d'une plasticité précieuse dans l'art de gouverner semble être le ressort principal du succès d'Emmanuel Macron." (12 juillet 2017)
"Emmanuel Macron avait compris la nécessité de restaurer un peu de cet inconscient monarchique, d'abord et surtout car cela devenait un moyen de redonner de la fierté à la nation, de la sortir de sa léthargie." (4 septembre 2017)
"Il renoue avec les codes de l'homme providentiel propres à notre imaginaire politique." (4 septembre 2017)
"Emmanuel Macron a compris que seule l'Europe pouvait faire face à la mondialisation." (11 septembre 2017)
"Cette solidarité franco-allemande a aujourd'hui disparu, et c'est pourtant une nécessité, et c'est pour cela qu'il faut croire à la génération Erasmus et soutenir l'ambition d'Emmanuel Macron." (11 septembre 2017)
"Son projet est politique, civilisationnel et culturel… En cela, il incarne une rupture." (18 septembre 2017)
"On a beaucoup raillé la posture jupitérienne de Macron (…). Pourtant, il a compris que le retour du politique passait par la restauration d'un inconscient monarchique." (18 septembre 2017)
"Emmanuel Macron, un optimisme sans borne audacieux." (16 octobre 2017)
"Une vraie croyance dans le progrès." (16 octobre 2017)
"La dialectique d'Emmanuel Macron reste celle de celui qui entend redonner une confiance en l'avenir." (16 octobre 2017)
Emmanuel Macron est un Président qui assume de rentrer dans l'histoire. 16 octobre 2017
"Il renoue avec un esthétisme présidentiel qui avait été malmené depuis la dissolution ratée de Jacques Chirac en 1997." (16 octobre 2017)
"Un parler vrai face à des surenchères démagogiques…" (16 octobre 2017)
"Il a réhabilité l'offre politique." (23 octobre 2017)
"Il a redonné crédit à l'action politique." (23 octobre 2017)
Emmanuel Macron reste l'homme qu'on ne peut parvenir à détester. 30 octobre 2017
"(…) il était parvenu à redonner du prestige à la fonction présidentielle… Mais surtout, il était le premier à inscrire à nouveau son action dans l'histoire…" (6 novembre 2017)
"L'humilité voulue et revendiquée par le Président français…" (2 décembre 2017)
"Son universalisme est celui des Lumières." (2 décembre 2017)
Depuis Jacques Chirac au soir de la grande tempête de 1999, aucun Président n'a su parler avec une telle justesse à cette France périphérique. 12 décembre 2017
"Le Président est un formidable animal politique." (12 décembre 2017)
"On a reproché à Emmanuel Macron de ne jamais avoir été élu… mais son discours d'hier montre à quel point il connaît la France et les Français." (12 décembre 2017)
"La célérité du Président à réagir montre sa plasticité, sa capacité à ne pas se laisser piéger par une situation politique." (24 janvier 2018)
"Il n'a pas d'a priori et cela lui permet d'être libre…" (24 janvier 2018)
estebe
dans macron il y a mao ; alors le culte de la personnalité il s’y connait.
pouvoir totalitaire soft qui va devenir dur, très dur.
Stephe
Une belle carpette comme Macron les aime.
Irishman
Il a raison, manu Jupiter, de mettre des gens sûrs et dévoués à des postes clés… Et la chaîne LCP en est un !
La “droite”, si un jour elle revient aux affaires, serait bien inspirée de faire le ménage dans les merdias ! Malheureusement, l’expérience montre bien qu’elle n’ose pas faire seulement la moitié du quart de ce qui devrait être fait pour relever le navire…
michel
En termes un peu crus, j’appelle “ça” un lèche-cul !!
Otho
“Emmanuel Macron a compris que seule l’Europe pouvait faire face à la mondialisation.”
Ah bon ? Alors que les mondialistes avaient justement comme plan de créer des entités fédérales semblable à l’Union Européenne sur toute la planète pour en final créer un gouvernement mondial !
Encore un qui ne suit pas l’actualité ou alors il ment effrontément. Car aujourd’hui pratiquement tout le monde sait aussi qu’ils envisagent comme capitale mondiale Jérusalem.
ludo72
Il aurait pu ajouter “le génie des Carpates” ou “Le Danube de la pensée”…
On ne nous dit pas combien cet ectoplasme sera payé pour ses loyaux services rendus à la pègre oligarchique ; mais on se doute qu’il le sera très grassement. Comme le dit très justement Soral, un journaliste est soit une pute, soit un chômeur…
HAL
J’ai essuyé une larme de rire en lisant ces apophtegmes !
Excellent second degré : hilarant.
Ah… parce que ce n’est pas un humoriste dans le style de Desproges ?
Ce gars… il croit ce qu’il écrit et ne se moque pas ?
C’est pas un “pet au casque” qu’il a, c’est carrément un obus qui lui est tombé dessus !