Dimanche 11 septembre, vers 11 h, alors que près de 500 fidèles étaient réunis à l’intérieur de la cathédrale de Bayeux, à l’occasion de la messe d’installation du père Emmanuel Péteul, le nouveau curé de la paroisse, par l’évêque Mgr Jacques Habert, des témoins se sont inquiétés du comportement bizarre d’un homme depuis le début de l’office.
Ce dernier, assis dans la travée nord de la nef, portait un casque audio sur la tête et semblait manifestement plus intéressé par sa musique que par la cérémonie à laquelle il assistait. L’homme aurait alors sorti un couteau de son sac et l’aurait manipulé longuement.
Menotté, il a été dirigé vers la gendarmerie pour y être entendu par les forces de l’ordre.
Faliocha
Il était probablement en train de vérifier si son couteau était fou ou non…
Moi
Au nom des « vertus chrétiennes devenues folles » les catholiques acceptent tout. Dans quel autre lieu aurait-on laisser un type avec des écouteurs sur les oreilles (même non armé d’un couteau) pendant le déroulement de l’événement ? Un théâtre ? Non ? Un cinéma ? Pas plus. Un tribunal encore moins.
Comment se fait-il que ce type n’ai pas été éjecté manu militari avant la fin du confiteor ?
Le paroissien qui a appelé les flics va passer pour un facho de base…
Heureusement cette fois l’évènement est assez anodin mais ne devrions nous pas nous réveiller et faire la police dans nos lieux de cultes ? Tout le monde s’y tient, à commencer par de trop nombreux prêtres, comme dans un hall de gare. (J’évoque ici plutôt les lieux où est célébré la seule forme actuellement autorisée du rit romain.) Il n’est donc pas surprenant que les incivilités dignes du métro parisien s’y produisent.
Un jour j’ai fait remarqué à une mendiante que ses cinq ou six chiens n’avaient pas leur place à l’intérieur de l’église. Elle m’a répondu que le curé l’autorisait à faire rentrer ses animaux dans la nef.
René Clémenti
Le père Péteul, qui était notre curé à Sainte-Jeanne-d’Arc à Versailles jusqu’à cet été.
Je ne comprends pas cette valse des prêtres d’une paroisse à une autre.
On dirait que les évêques se comportent comme l’État qui se garde bien de laisser trop longtemps ses préfets au contact des citoyens, de peur que de trop bonnes relations ne s’instaurent.
Arwen
Vous avez tout à fait raison.
Je pense que cela est fait pour empêcher tout enracinement et sentiment d’appartenance.
Le prêtre devient un fonctionnaire comme les autres.
Évidemment, parfois, une mutation (sans aller jusqu’au front de l’Est) peut être bénéfique pour le curé ou/et pour ses ouailles, mais cela devrait rester l’exception.
philippe paternot
il voulait simplement se curer les ongles et participer ensuite au coupage du pain…
Faliocha
c’est ça : et beurrer les tartines des fidèles en fin de messe.