Une circulaire de l’Eglise orthodoxe de Grèce indique que le Saint Synode a décidé, le 9 juillet, d’instituer un « Jour de l’enfant à naître ». Ce sera le dimanche après Noël. (Dommage que les orthodoxes ne suivent pas le mouvement lancé par le président argentin Carlos Menem en 1999 et aussitôt promu par Jean-Paul II, d’une Journée internationale de l’enfant à naître le 25 mars, fête de l’Annonciation, alors même que lors de la proclamation de Buenos Aires il y avait des orthodoxes – et des protestants, et des juifs, et même des musulmans.)
L’Eglise orthodoxe entend ainsi lutter contre la dénatalité (la Grèce devrait perdre entre un demi-million et un million d’habitants d’ici 20 ans si rien n’est fait). Il y aurait 300.000 avortements par an dans ce pays de moins de 11 millions d’habitants (plus d’une femme sur cinq a déjà avorté).
Le métropolite Ignace a rappelé que depuis 1999 l’Eglise a pris des initiatives pour lutter contre la dénatalité : en Thrace elle verse une allocation pour le troisième enfant, elle a ouvert des crèches gratuites dans tous les diocèses et apporte des aides financières aux familles.
De son côté, le nouveau gouvernement a promis une allocation de 2000 € pour chaque naissance et 1000 € pour les mères de moins de 30 ans.
C.B.
Des exemples qu’il serait bon de suivre en France.