Le placement d’un échafaudage de 700 tonnes pour la restauration de la voûte et de la flèche nécessite une décaissement du sol, au niveau de la croisée du transept. On soupçonnait la présence de vestiges. Mais les équipes n’ont pu fouiller que dans la profondeur nécessaire au décaissement, donc seulement à 40 cm de profondeur.
Parmi les découvertes, deux cercueils en plomb, l’un du chanoine Antoine de la Porte, l’autre plus ancien et inconnu. Mais la véritable surprise est la découverte d’un jubé c’est-à-dire d’un mur richement décoré qui séparait le chœur et la croisée du transept. On savait que ce mur avait été détruit au début du XVIIIème siècle, puisqu’on disposait de huit morceaux de cette fresque. Mais ici, ce sont plus de 1000 fragments qui sont révélés au grand jour et qui permettent de reconstituer les œuvres présentes sur le jubé.
christianlair
Comme quoi le clergé français n’aura pas attendu vatican 2 et ses folies de destructions pour sévir dans la plus belle cathédrale de France !