Il y a encore des juges sensés :
"Sandrine Kermorgant, une transsexuelle de 36 ans, homme devenu femme, ne décolère pas contre la décision de la juge des affaires familiales de Lorient (Morbihan). Elle accuse la magistrate de lui retirer la garde de l'enfant dont elle est le père biologique, en raison de sa transsexualité. "C'est moi qui suis jugée et plus largement la transidentité et l'homosexualité, et non le bien-être d'un enfant", accuse-t-elle, contactée par francetv info.
Rendue le 23 février, cette décision, que francetv info a pu consulter, ordonne un examen médico-psychologique des parents avant de trancher sur la résidence de la petite fille de 2 ans et sur un droit d'accueil. En attendant, la résidence habituelle est fixée chez sa mère, avec un droit de visite simple pour le père biologique, c'est-à-dire Sandrine Kermorgant, deux fois par mois, pendant 2 heures, dans un lieu neutre. […]
Dans le texte du jugement, la juge estime, en effet, que "le point crucial n'est pas de savoir si l'enfant dort dans un lit parapluie ou a une chambre de princesse mais de savoir si au travers de sa demande de résidence de l'enfant, Monsieur Kermorgant ne cherche pas d'une certaine manière à 'asseoir' sa féminité et comment l'enfant va pouvoir se construire". La juge cite également le psychanalyste Sigmund Freud et rappelle que l'enfant va entrer dans sa période œdipienne, "un événement majeur dans le développement de la personnalité de l'enfant".
Contactée par francetv info, la mère de l'enfant dénonce "beaucoup de mensonges". "La juge ne s'est pas basée seulement sur le fait que le père soit transsexuel, il y a eu des faits avérés comme quoi il est psychologiquement dangereux pour la petite", martèle la jeune femme de 33 ans, avant d'expliquer que "Monsieur" refuse que la petite porte des jeans et proteste contre une coupe de cheveux trop courte. […] Elle assure également qu'avant sa transformation, son ex-compagnon "ne s'est jamais intéressé à sa fille". "La petite l'appelle maman, elle est perdue et lui ne veut pas faire en sorte de se faire appeler papa. Il peut y avoir des transsexuels très bien, très équilibrés, mais lui ne l'est pas", conclut-elle. "La décision est rendue dans l'intérêt de l'enfant", abonde l'avocate de la mère, Laurence Mallet."
jejomau
Quelle bande de déséquilibrés… On dirait des personnages à la Taubira
Fleur
“dont ELLE est le père biologique “…
je ne sais pas pour vous, mais pour moi, rien que la phrase me choque . Derrière les mots, il y a malheureusement une réalité, des adultes désaxés, et une enfant meurtrie.
david
Pauvre enfant au milieu de ces dégénérés !!!