Publié en France le 21 février et simultanément en sept autres langues, Sodoma est une vaste opération de militantisme LGBT. Son auteur est un militant avant d’être un le journaliste : Frédéric Martel est un “spécialiste de la question homosexuelle”… Dans son enquête, il a visiblement interrogé quelques prélats homosexuels. Et surtout un ancien prêtre, défroqué devenu militant LGBT, Francesco Lepore, rédacteur en chef de Gaynews.it , du mouvement LGBT italien.
Sur 630 pages, il affabule sur « le secret le mieux gardé du Vatican » : l’omniprésence des homosexuels au sommet de l’Église. Certes, nous connaissons quelques scandales qui ont sali l’Eglise : l’arrestation du prêtre Luigi Capozzi, organisateur d’orgies dans son appartement du Vatican, ou les accusations de monseigneur Vigano concernant les abus sexuels de l’ancien cardinal Theodore McCarrick. Mais de là à affirmer qu’ « il y a de plus en plus d’homosexuels lorsqu’on monte dans la hiérarchie catholique. Dans le collège cardinalice et au Vatican, le processus préférentiel est abouti : l’homosexualité devient la règle, l’hétérosexualité l’exception. », il y a une marge. Et, des pages que j’ai pu consulter, l’on reste sur sa faim… Absence de noms, de preuves, de faits…
Ainsi, l’auteur juge que les prélats qui tiennent les discours les plus traditionnels sur le plan des mœurs s’avèrent eux-mêmes en privé homosexuels ou homophiles. Sic. Et l’auteur laisse entendre, sans aucune preuve, que c’est le cas du cardinal Burke. Ses soupçons viennent de la cappa magna que porte le cardinal pour les grandes cérémonies, les dentelles ou même sa salle de bains. Un peu léger et pas très sérieux. Bref, sur le cardinal Burke, nous sommes dans la calomnie.
Addendum : Lire aussi l’analyse de Jeanne Smits, qui va dans le même sens. Un livre excessif et donc insignifiant. Voici notamment sur Benoît XVI, qui doit aussi “en être” selon Martel :
Martel assimile clairement les ornements traditionnels de l’Eglise à une expression homosexuelle. Dans le cas de Frédéric Martel, cela est très net. Quand il s’attaque à Benoît XVI, « dandy homosexualisé », et Georg Gänswein, son secrétaire, il présente la messe du sacre épiscopal de ce dernier comme une « cérémonie fellinienne ». Quand il voit des chapes et des chasubles à l’ancienne, Martel pense aussitôt à Fellini Roma, avec le défilé de mode du clergé.
« Ne délirez-vous pas ? », l’interroge Le Point. « Mais ce sont eux qui délirent ! Pour la consécration de son secrétaire particulier Georgh Gänswein, Benoît XVI a organisé l’une des messes les plus extravagantes de l’histoire », répond Martel Cette messe, on peut la voir ici. Voilà un jugement qui suffit à disqualifier Martel – vous pourrez vérifier vous-même.
C’est le propre des homosexuels que de voir des homosexuels partout, même là où il n’y en a pas. Cela leur permet de rassurer leur conscience perturbée : si vous condamnez les actes homosexuels, c’est que vous êtes un homosexuel refoulé, et si vous ne les condamnez pas, alors vous êtes gayfriendly. CQFD
Chouan85
Le diable est le roi du mensonge et les LGTB sont des suppôts de satan.
Montalte
Le diagnostic général (pas forcément contre untel ou untel) est malheureusement vrai, dès qu’on côtoie un peu les milieux des religieux de l’intérieur, en particulier dans certains ordres et certaines facultés. Dès qu’on connait d’anciens séminaristes ou religieux, on apprend à quoi ils ont été confrontés et pour couvrir quels désordres ils ont été virés pour ne pas qu’ils parlent. Faites un véritable travail journalistique et renseignez vous. Il y a des associations, parfaitement catholiques et fidèles à l’Eglise qui pourront vous en parler. Pourquoi croyez-vous que les crimes de pédophilie ont été couverts par certains aussi longtemps? Pourquoi 85% des victimes sont de grands adolescents ou de jeunes hommes (mais, pour salir l’Eglise, on continue d’appeler cela de la pédophilie, alors que c’est du harcèlement sexuel homosexuel)? Ce n’est pas parce qu’il faut défendre les innocents accusés de ces crimes qu’il faut fermer les yeux sur les complaisances dont ont bénéficié les coupables. Pourquoi le recteur de la principale faculté catholique d’un pays aîné de l’Eglise tente de changer la doctrine de l’Eglise sur l’homosexualité pour qu’elle soit admise? Pourquoi les votes en cette faveur ont atteint 1/3 au synode sur la famille? Et ne croyez pas que ce soit différent chez les tradis. Savez-vous ce qui se raconte sur de grandes paroisses tradi parisiennes? Pourquoi un grand ponte de la communauté St Martin a préfacé le livre d’un dirigeant d’une grande entreprise, “marié”-Taubira avec un homme et qui a signé en décembre dernier la charte LGBT (alors que la femme qui le précédait à ce poste avait réussi à bloquer la propagande LGBT)? Je m’étonne que vous n’ayez pas réagi. Mais, même dans l’Eglise, ONLR et on ne se cache pas dans le déni.
Michel Janva
Je ne nie pas les faits, je conteste les proportions indiquées dans ce livre. Et ce livre n’apporte là-dessus aucun élément réellement tangible.
Montalte
Contester des proportions, on est dans le domaine mathématique, des chiffres. Quels sont vos chiffres qui permettent de contester?
Michel Janva
Ne renversez pas la charge de la preuve. Si l’on accuse la grande majorité des prélats du Vatican d’être homosexuels, alors je veux des noms et des faits. Ce n’est pas à moi de prouver qu’ils ne sont pas LGBT. Surtout que le livre ne dit rien de tangible.
Pitch
Il n’empêche que la sortie du Cal. Vigano sur les homos au Vatican n’a provoqué aucun démenti.
PONTIER
Est-ce utile de faire même involontairement de la pub pour un tel torchon.?
DUPORT
Que ceux qui sont impliqués portent plainte et c’est tout.
Classico
Ce livre a pour but de faire changer la position de l’Eglise sur l’homosexualité afin de lever le dernier obstacle à la destruction de la famille rêvée par les libéraux libertaires (aussi appelé nouvel ordre mondial)
Il est sans surprise très creux
De manière presqu’amusante il confirme ce que dit Vigano
MEIERS
Comme travail d’historien sur l’histoire du mouvement homosexuel je préfère “Le rose et le brun” du journaliste Philippe Simonnot paru en 2015 aux éditions Dualpha. Simonnot démontrait à partir de l’histoire de deux idéologues homosexuels allemands Hans Blüher et Adolf Brand, influents sous l’empire et la république de Weimar que l’homosexualité avait influencé la pensée nazie à ses origines. Néo-païens, admirateurs de la Grèce antique, où l’homosexualité avait pignon sur rues Blüher et Brand dénonçaient le Judaïsme, et à sa suite le Christianisme, qui avaient affirmés au contraire des civilisations antiques, la centralité de la relation hommes/femmes dans le plan de Dieu. Ils partaient de l’idée que les hommes étaient homosexuels par nature et devaient vivre dans des “communautés masculines” (Männerbünde) militarisées. Leur pensée était particulièrement répandue dans les S.A. (Sections d’Assaut, Sturm-Abteilungen) dont les dirigeants Ernst Röhm et Edmund Heines étaient eux-mêmes homosexuels invétérés. De fait la presse social-démocrate allemande en exil dénonçait le fait que dans les premiers camps de concentration nazis, tenus jusqu’en 1934 par la S.A., les déportés se faisaient violer par les gardes S.A. homosexuels. Mais en même temps, et c’est le point commun avec l’ouvrage de Martel, les Nazis avaient tentés d’accuser leurs adversaires, les Prêtres catholiques de leurs propres vices. Le régime nazi procéda à des inculpations de prêtres pour pédophilie. Quand l’on jette à 80 ans de distance,un regard sur ce passé on ne peut s’empêcher de penser que la boucle est bouclée. A noter que la gauche européenne de l’époque était en pointe pour dénoncer l’homosexualité de ces Nazis de la première heure. L’écrivain soviétique Maxime Gorki avait ainsi écrit dans la Pravda en juin 1934 que l’Allemagne aurait pu très bien s’épargner le Fascisme, si elle avait éradiqué à temps l’homosexualité. Le seul élément nouveau aujourd’hui, c’est qu’au lieu d’attaquer de façon frontale, les idéologues homosexuels tentent de noyauter l’Eglise de l’intérieur. Peut-être avec la complicité de prélats ayant profité de Vatican II pour faire de l’entrisme!