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Culture de mort : Idéologie du genre / Europe : politique / Homosexualité : revendication du lobby gay

Un lobby trans, pro-bloqueurs de puberté, financé à coup de millions d’euros par la Commission européenne

Un lobby trans, pro-bloqueurs de puberté, financé à coup de millions d’euros par la Commission européenne

Lu dans le JDD :

Depuis 2014, la Commission européenne a alloué près de 4 millions d’euros de fonds européens à l’ONG Transgender Europe EV (TGEU) – 596 864 euros de subventions de fonctionnement en 2024.

L’organisation perçoit également des fonds de l’Open Society de George Soros (1,24 million d’euros entre  2016 et 2022), du Conseil de l’Europe et du gouvernement des États-Unis. Mais elle est surtout associée à la Commission européenne par un contrat-cadre dans la Stratégie 2020-2025 en faveur de l’égalité des personnes LGBTIQ en Europe. Et ses rapports sont parfois cités dans les études du Parlement européen, qui servent de documents de travail aux eurodéputés.

Quelle est donc cette organisation ? Fondée en 2005, TGEU est une ONG allemande qui représente plus de deux cents associations pro-trans dans plus de cinquante pays majoritairement européens. En France, cinq associations en sont membres, parmi lesquelles Homosexualité et socialisme, LGBTI+ et Acceptess-T, cocréatrice d’un guide pour les étrangers qui souhaitent modifier leur sexe et leur prénom sur leur titre de séjour…

Rien d’étonnant, puisque TGEU revendique une approche intersectionnelle et décoloniale. En 2022, elle mettait par exemple en scène une femme trans portant un voile islamique lors de la Journée internationale des réfugiés. Sa vice-présidente, la Franco-Néerlandaise Dinah Bons, se décrit d’ailleurs comme une « fière femme trans de couleur ». Elle a été la vice-présidente d’une confédération européenne de syndicats de travailleurs du sexe (ESWA), membre du parti travailliste néerlandais et cadre du parti d’extrême gauche BIJ1.

Dans une interview au quotidien néerlandais Het Parool, elle explique avoir porté le niqab durant les premières années de sa transition à chaque fois qu’elle se rendait dans la famille de son petit ami marocain, jusqu’à ce qu’il la quitte une fois sa transition terminée. Cette « expérience anthropologique », selon ses mots, l’a inspirée. Au point de créer des ateliers sur le genre et la religion dans lesquels elle enseigne que « le Coran parle bien d’un troisième sexe » ou que « l’homosexualité y est décrite comme quelque chose d’appréciable ».

Grâce à l’argent des contribuables européens, TGEU multiplie les campagnes de communication et publie chaque année une « carte des droits trans » où le lobby distribue les bons et mauvais points aux pays européens. Le changement de sexe à l’état civil est autorisé sans intervention chirurgicale ? Un point. Cette modification est possible sans traitement médical ? Un point. Une simple déclaration suffit ? Un point supplémentaire. Les mineurs, peu importe leur âge, peuvent changer de sexe à l’état civil et contraindre leurs parents à le demander ? Un point de plus.

Les « réfugié.e.s trans » sont autorisés à changer de sexe à l’état civil ou sont prioritaires pour bénéficier du droit d’asile ? Un point également… La France a obtenu la note de 22 sur 32 et se classe donc parmi les bons élèves… qui peuvent encore s’améliorer ! En cause : le changement de sexe à l’état civil n’est pas autorisé pour les mineurs et il n’est pas possible de le faire sur simple déclaration.

En 2022, TGEU a également dressé une « carte de santé trans » sur laquelle douze points sont distribués aux États européens selon la disponibilité et l’accessibilité des soins de santé spécifiques aux personnes trans. Pas moins de quatre points concernent les mineurs. Si les bloqueurs de puberté sont autorisés dès le début de la puberté, soit entre 9 et 14 ans, les lobbyistes donnent deux points. Deux autres points sont également accordés lorsque les traitements hormonaux sont autorisés dès l’âge de 15 ans. Selon TGEU, « restreindre l’accès aux bloqueurs […] peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des jeunes transgenres contraints de subir la puberté ». 

Alors que la France obtenait 4 sur 4 dans cette catégorie, elle pourrait les perdre avec la récente proposition de loi adoptée par le Sénat (le sera-t-elle par l’Assemblée ?), qui interdit les hormonothérapies de transition pour les mineurs et restreint le recours aux bloqueurs de puberté avec un délai de réflexion de deux ans.

L’eurodéputé Sophie in’t Veld, de Renew Europe (le groupe présidé par Valérie Hayer) milite sur une vidéo financée par l’UE et produite par le lobby trans TGEU pour libéraliser les bloqueurs de puberté dès 9 ans…

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5 commentaires

  1. C’est 1 projet de société viable ? Épanouissant ? Perenne ? Exemplaire ? Ou 1 avenir d’investissement sociétal, pour la camisole chimique ? C’est pas comme 1 tatouvage (A Ma MAMAN ou A Médor) ou 1 piercing au bout de la Truffe, afin de rendre jaloux BALIBOULE, le taureau de 1,5 tonne de testostérone, là …

  2. Très égoïstement, on peut se tenir le raisonnement suivant: laissez les faire, ce genre de pratique rend stérile, donc cette folie furieuse finira par se terminer. Dommage pour les innocents que cela emportés dans ce maelström.
    On comprend l’inquiétude de certains en voyant un risque qu’au Parlement Européen on risque (de leur point de vue) d’avoir une majorité qui recentrera les efforts, financiers en premier, sur des sujets sérieux.

  3. tres égoistement encore , faisant partie des 500 millions de citoyens européens, j’apprends que l’on m’a pris dans la poche, à l’insu de mon plein gré…une pièce de un euros. Et l’on dit que je suis un citoten libre et éclairé !

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