Le maire de la commune de Taputapuatea, sur l’île de Raiatea en Polynésie française, a été condamné par la Cour d’appel de Papeete pour avoir refusé de célébrer le mariage d’un couple, en novembre 2009, sachant que l’épouse était transsexuelle. Thomas Moutame s’était opposé à cette union en raison de ses convictions religieuses adventistes. La Cour d’appel a cependant infirmé la peine prononcée en première instance condamnant l’édile à un an d’inéligibilité.
Malgré sa condamnation, Thomas Moutame ne compte pourtant pas revenir sur ses positions.
"Pour moi un mariage c’est un homme et une femme (…) Est-ce que cette femme peut faire des enfants ? (…) Ce sera toujours un homme".
"J’ai demandé à tous mes collègues maires. Personne ne voulait faire ce truc-là".
Majeur
“Personne ne voulait faire ce truc-là”.
l'aristo
Cela là dit une femme stérile peut toujours se marier, ça fait d’elle toujours une femme.
Kiwi
D’accord avec l’aristo, le maire a sorti la phrase en trop qui risque de lui couter cher en terme pénal et dans son argumentation…
ewart
D’accord avec Kiwi et l’Aristo. Un évenement peut être a considérer avec un peu de prudence, car je crois savoir qu’en Polynesie française les cas d’hermaphrodisme véritable sont plus frequents qu’ailleurs. Cela peut rendre la notion de “transsexualité” un peu différente.