Ce médecin quadragénaire, marié et père de famille, est suspecté d’avoir abusé sur son lieu de travail d'une femme de ménage, reconnue handicapée mentale à 80 %. Leurs relations sexuelles se déroulaient dans l’établissement où le médecin exerce en libéral. Un enfant est né voici plusieurs années.
Entre 2009-2011, ce médecin, qui n’est pas gynécologue obstétricien, a pratiqué deux avortements (dont un hors délai légal) sur cette femme. Il est suspecté d’avoir momentanément volé son dossier médical, en février 2015, effaçant les mentions relatives à ces avortements prétendument effectués sur des fœtus morts. On lui reproche aussi d’avoir, préalablement à cette falsification, exercé de fortes pressions psychologiques sur sa victime, qu’il aurait menacé de mort pour tenter d’obtenir d’elle qu’elle prenne l’initiative de faire « nettoyer »son dossier médical.