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France : Société

Un mort en Guadeloupe

Un syndicaliste d'une cinquantaine d'années a été tué par une balle tirée depuis un barrage tenu par des voyous dans la nuit de mardi à mercredi à Pointe-à-Pitre.

MJ

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12 commentaires

  1. Hélas! Voilà le mort qu’attendaient les activistes pour enclencher une phase plus violente. Le gouvernement est pris au piège, c’est un vrai guet apens moral!! C’est facile après à la gauche de crier au mépris, à l’arrogance et au refus d’écouter. C’est facile de se pointer dans les DOM pour se montrer doucereux et “compatissant”. Ecoeurant oui!!

  2. Peut-être que si le gouvernement n’avait pas attendu si longtemps que les choses se règlent d’elles-mêmes, cela aurait pu être éviter.
    Quoiqu’il en soit, la gestion de la crise en Guadeloupe (qui devient une crise des DOM)a été menée de bien piètre façon. Evidemment, ça donne du grain à moudre aux détracteurs du gouvernement. A tort ou à raison?

  3. L’ignorance amène des raccourcis que l’ont pourrait qualifier de simplets…Sauf qu’ici il y a mort d’homme.
    “Voila le mort qu’attendaient les activistes”… parce que ce mort etait attendu? Mais ou est le respect de la vie humaine? D’autant que nous sommes sur un site catholique…
    Quand on connait l’histoire des Antilles, on sait que l’envoi de gardes mobiles etait une provocation idiote, inutile et criminelle.
    Tout se passait dans le calme avant leur arrivée. Malgré les contraintes dues aux blocages et aux restrictions liées au mouvement social, la grande majorité des Guadeloupéens etait -et demeure- solidaire du Mouvement.
    Et voila qu’arrivent les gardes mobiles…
    Et que les vieux fantomes des evenements de Mai 67 ressurgissent!
    (Pour rappel :une centaine de morts a Pointe a Pitre, suite a un different qui aurait pu etre resolu sans cette violence extreme…sauf qu’il opposait un petit cordonnier antillais a un vendeur de chaussures blanc…et que ce dernier, “géné” par la presence du cordonnier, avait laché son chien sur ce malheureux homme. S’en sont suivi des emeutes sauvagement réprimées par les gardes mobiles de l’Etat Français…ces memes gardes mobiles qui, un an apres sur le pavé parisien, feront preuve de beaucoup plus de retenue, allez savoir pourquoi…)
    Mai 67 ressucité, donc… alors que, là encore, rien ne justifiait la presence de gardes mobiles.
    Gardes mobiles qui ont multiplié provocations et insultes a caractère raciste, pour justifier leur présence.
    Gardes mobiles qui ont en partie réussi leur sale boulot, en créant une situation insurrectionnelle, là ou le mouvement social demeurait calme.
    Après, ceux qui ne savent pas peuvent dirent ce qu’ils veulent…

  4. Qu’est- ce que ce Pipal ? PIPO, OUI !!!
    Il n’y a jamais eu une centaine de morts en 1967 à Pointe à Pitre. Les incidents en question ont provoqué la mort de sept personnes.
    Pas de propagande indépendantiste ici, SVP !

  5. Monument de désinformation ! huit morts connus…

  6. @pipal
    Permettez moi de ne pas du tout partager votre point de vue. J’ai vécu dans les DOM et je connais bien les tristes sires qui depuis 40 ans embouchent les trompettes notamment en Guadeloupe, la plus insurrectionnelle de nos îles. Ils ne veulent surtout pas de l’indépendance (ils voient bien Cuba et Haiti!), ils veulent de l’argent (toujours plus , et ils ont déjà des dotations conséquentes, y compris les fonctionniares, et des avantages!!), ils sèment le désordre, manipulent les pauvres gens et les médias tombent dans le piège.L’agit prop est leur arme favorite. Ce n’est pas nouveau.La cherté de la vie est un prétexte: dans les Dom si on vit comme à Paris la vie est chère, pourquoi n’y a t’il que de la canne à sucre et pas du riz ou des céréales, pourquoi pas de cultures vivrières et d’élevage??? Mais c’est tellement moins fatigantTout vient de France, donc tout est plus cher.
    C’est une sottise de comparer les prix de Lidl France et de Lidl Guadeloupe.
    Pipal, je suis catholique et profondément attristée de cette mort injuste et inutile, mais je maintiens que politiquement et ideologiquement c’est un point en faveur des insurgés. Les gardes mobiles sont là pour faire leur travail comme en tout lieu de la Nation : pour rétablir l’état de droit, manifestement (si vous savez lire entre les lignes) salement écorné comme par exemple quand des hommes cagoulés font irruption dans des PME pour en virer tout le monde sous la menace d’armes et d’incendiaires. Comment appelez vous cela? Moi, du terrorisme.

  7. Je veux bien que l’histoire ceci, l’histoire cela…
    Je veux bien comprendre que tous les policiers et gendarmes mobiles ne soient pas de fins psychologues, encore que – il me semble – la France ne soit pas le pays le plus à plaindre de ce point de vue.
    Mais j’ai toujours beaucoup de mal à lire que la simple présence de policiers ou gendarmes est une “provocation”.
    Il n’est jamais illégitime qu’en un endroit où beaucoup de monde est rassemblé, en un lieu d’où des excités exhalent des revendications politiques et/ou sociales racistes*, en un lieu enfin où des grèves paralysent l’activité depuis un mois, un pays régalien – ici la France – déploie ses forces de maintient de l’ordre. Encore moins lorsque ces trois circonstances sont rassemblées.
    Les forces de maintient de l’ordre, sur leur sol, ne sont jamais une provocation.
    Une erreur d’appréciation du risque, peut-être. Un déploiement inutile, parfois. Une précaution superfétatoire, cela arrive.
    Mais pas une provocation. Ou alors ceux qui le ressentent comme tel ne font déjà plus partie de la communauté nationale. Et je ne m’en réjouis pas.
    Maintenant si – les gendarmes mobiles absents – les manifestations criant leur haine des béké, l’un d’entre eux finit par se faire lyncher, les mêmes bonnes âmes se plaindraient de l’absence des force de l’ordre, de l’injustice qui leur est faite dans cette inégalité de traitement, etc.
    On ne peut envoyer en Guadeloupe des CRS en quelques heures, l’état est prudent, on ne peut pas le lui reprocher.
    *”la Guadeloupe est à nous, la Guadeloupe n’est pas à eux”.
    D’aucuns prennent ce slogan avec beaucoup de complaisance. Imaginez ce que l’on dirait si des foules de “souchiens” chantaient “la France c’est à nous, la France n’est pas à eux” en manifestant contre les “rebeux” ? Nul n’hésiterait, à raison, à qualifier ceci de raciste. Remplacez “rebeux” par béké, c’est pareil.

  8. à “Pipal” :
    “Et voila qu’arrivent les gardes mobiles…”
    mais non ! ils ne peuvent pas arriver… puisqu’ils sont déjà là !
    Pour votre info, il y a des compagnies de gardes mobiles à demeure dans les DOM-TOM ; forcément car cela dépend de la mission régalienne de l’Etat de protéger ses citoyens (accessoirement contribuables) dans tous ses lieux ; allons, renseignez-vous un peu…
    Ceci dit, il vous arriverait personnellement quelque chose à vous et à vos proches, je suis sûr que soudainement vous seriez ravis de les trouver !
    Du grand classique…

  9. Les gardes mobiles n’existent plus depuis longtemps ! Ils ont été remplacés par des CRS et… des gendarmes mobiles. C’est pas la même chose !

  10. Dans ces quelques commentaires s’affirme le néo conservatisme made in france.
    Primo, je suis antillais vivant aux antilles. Ce qui ne me semble pas etre le cas de mes contradicteurs. Je pretends savoir mieux que beaucoup de gens l’Histoire de mon pays (Martinique) et celle de Guadeloupe aussi. Histoire que les manuels officiels ne traduisent pas toujours de façon fidele, notamment dans ses episodes les plus obscurs.
    Secundo, concernant les evenements de Mai 67 on parle “officiellement” de 8 morts, en effets…Car le pouvoir de l’epoque a imposé aux familles d’enterrer leurs morts de nuit! La presse a fait echo recemment de cette histoire obscure meconnue…Les specialistes ne sont pas forcemment tous d’accord: les estimations du nombre exact des victimes vont de 80 a pres de 120… Sinistre fourchette dont l’ampleur s’explique par les circonstances des funerailles…(A ce propos certaines remarques que j’ai lues sont une insulte a la memoire collective du peuple de Guadeloupe.)
    Enfin…je ne me souviens pas avoir evoqué l’independance des Antilles…Et cryez moi, il n’y a pas que les independantistes qui tiennent un discours proche du mien… On dirait que le discours neo conservateur de “refus de la repentance” embrouille certaines conscience, en France hexagonale… Mettre le doigt sur une injustice et sur des exces des forces de l’Ordre est il reservé aux “rebelles”?
    Un peu de serenité s’impose…

  11. Petite remarque aussi:
    Meme “seulement” 8 morts en Mai 67 seront toujours 8 morts de trop.
    Un an apres ces evenements, il n’y a pas eu pareille repression sur le pavé parisien…
    Deux poids, deux mesures?

  12. “concernant les evenements de Mai 67 on parle “officiellement” de 8 morts, en effets…Car le pouvoir de l’epoque a imposé aux familles d’enterrer leurs morts de nuit! La presse a fait echo recemment de cette histoire obscure meconnue…Les specialistes ne sont pas forcemment tous d’accord: les estimations du nombre exact des victimes vont de 80 a pres de 120… Sinistre fourchette dont l’ampleur s’explique par les circonstances des funerailles…(A ce propos certaines remarques que j’ai lues sont une insulte a la memoire collective du peuple de Guadeloupe.)”
    En effet, les huit morts dont il s’agit sont huit morts de trop. Et il est certain que la presse française de l’époque ne s’est guère étendue sur ces tragiques évènements sauf Le Monde et l’Humanité.
    Le reste, c’est de la propagande honteuse en faveur des indépendantistes. Comment imaginer plus de 80 inhumations de nuit, sans que le monde entier le sache ? Ce n’est absolument pas crédible. J’attends le nom des “spécialistes” qui seront capables de démontrer la réalité de ces faits.
    Huit morts, des dizaines de blessés : c’est déjà bien suffisant pour s’étonner des procédés de la gouvernance des DOM-TOM de l’époque…
    Evidemment, c’est une peu juste pour la phraséologie révolutionnaire : ceci rejoint les procédés nauséabonds de l’école afrocentriste qui n’hésite pas à truquer toute l’histoire pour affirmer la suprématie de la race noire…
    De telles délires, de telles dérives conduisent tout droit à une guerre des races ! C’est absurde et extrêmement dangereux. Surtout quand chacun peut comprendre qu’il n’y a qu’une seule race, la race humaine ! A l’échelle planétaire, les différences de couleur ou de taille sont infiniment secondaires…

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