L'AED déclare :
"Les traditions seront respectées à l’intérieur des maisons et dans les églises. La Messe se célèbre de jour pour des motifs de sécurité. Il s’agira d’un Noël entre la peur et la foi inébranlable".
Selon S.Exc. Mgr Jean Benjamin Sleiman, Archevêque de Bagdad des latins, au cours de ces dernières années, certains fidèles chrétiens ont connu la persécution et ils continuent à habiter aujourd’hui dans les zones les plus dangereuses comme Bagdad et Mossoul. Ils sont considérés comme des « dhimmis » et sont donc juridiquement et socialement inférieur, étant même contraints à payer la « jizya », le tribut islamique dû par les minorités non musulmanes afin de pouvoir pratiquer leur foi. L’incertitude qui pèse sur l’avenir unit les fidèles irakiens qui attendent avec anxiété la Messe de Noël :
«Les festivités constituent une occasion fondamentale pour pratiquer leur foi. J’espère que nous réussirons à les célébrer dans la sérénité mais tout dépend de la sécurité ».