A l’occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, Marianne Durano, auteur de Mon corps ne vous appartient pas, a accepté de répondre aux questions des AFC sur le rôle et la place de la femme dans la société, et sur sa vision du féminisme. Extrait :
"Je pense qu’aujourd’hui on voit l’émergence d’un nouveau type d’aliénation : celui du corps de la femme. Les femmes sont soumises aux techniques qui viennent les exproprier de leurs corps. La contraception n’est rien d’autre qu’une mise sous contrôle, une mise sous – grande – dépendance du corps médical, où le médecin saurait mieux que la femme comment elle doit gérer son corps, sa sexualité… finalement, son couple, sa vie de famille, sa vie tout court.
Alors que précisément c’est la femme qui sait ! Son corps lui appartient : son corps, c’est elle, et c’est elle qui est la mieux placée pour le sentir, le comprendre, le vivre. Expropriation de son corps également par le marché inouï de la procréation face auquel il faut clamer la dignité du corps de la femme. Le corps de la femme n’est ni à louer, ni à vendre. Le corps n’appartient pas aux laboratoires pharmaceutiques : « je suis mon corps ».
« Mon corps m’appartient ». Le titre de votre ouvrage reprend le slogan des « féministes » pro contraception et qui, au nom de ce même light motiv, justifient « leur droit, leur liberté, leur choix » clamé dans les campagnes annuelles de contraception, de manière totalement opposée à vos affirmations.
C’est une ineptie totale ! Au nom du « mon corps m’appartient », il est parfaitement contradictoire de prôner la contraception qui précisément me désapproprie entièrement de mon corps de femme. Je suis pour une liberté de choix, ce qui implique une réelle information. Information aujourd’hui non proposée… car la société, à commencer par le corps médical, n’en est plus capable. Mais il faut rendre justice aux médecins qui ne sont eux-mêmes plus formés. Les gynécologues apprennent à maitriser le corps de la femme, à mettre en place des techniques qui mettent en sommeil le cycle de la femme. On en arrive à une situation aberrante où les gynécologues ne connaissent plus le cycle féminin. Lorsque j’ai fait part à quelques médecins de mon désir d’adopter un mode de contraception naturelle, les plus sarcastiques m’ont répondu « A dans 9 mois ! », et la meilleure réponse que l’on m’ait faite est « Je respecte mais en revanche je ne vais pas pouvoir vous aider car je ne suis pas compétent en la matière ».
Quelle est la reconnaissance sociale de la femme aujourd’hui ?
La reconnaissance sociale passe uniquement par la carrière. On valorise la working girl. Jusqu’à 25 ans, je fais mes études (les meilleures possibles, carrière oblige !). Entre 25 et 30 ans, alors que c’est la période où la femme est la plus féconde, il faut faire ses preuves professionnelles pour lancer sa carrière. Et entre 30 et 40 ans, alors que la femme est la plus disposée dans son corps pour la maternité, elle doit gravir les échelons professionnels. Tout cela va clairement à l’encontre de la nature, du cycle féminin. La reconnaissance sociale oblige donc les femmes à un déni de leur corps. Ma conviction profonde est qu’il faut revaloriser la maternité, la vie familiale (qui inclue les hommes !) et qui vont à l’encontre d’une société marchande. J’appelle à une révolution culturelle. […]"
Anne
Nicholas Rockefeller disait à son ami Aaron Russo que c’était sa famille qui avait poussé à ce que les femmes se mettent à travailler à plein temps à l’aide des médias qu’elle détient. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ auparavant, on ne pouvait taxer que la moitié de la population. Cela permettait aussi de faire partir les enfants à l’école bien plus tôt. Brisant ainsi un peu plus les liens familiaux, pour mieux les endoctriner. L’état doit être leur famille ! C’est ainsi que Miss Magazine aurait été créée par la CIA !
https://effondrements.wordpress.com/2012/05/15/aaron-russo-et-nicholas-rockefeller/
On a aussi manipulé les femmes pour qu’elles fument elles-aussi : Edward Bernays qui travaillait pour Lucky strike a lancé l’opération “Torches of Freedom” dans ce but. Pendant les grandes manifestations féministes des années 1929, ce cher monsieur a l’idée de payer des mannequins pour fumer publiquement pendant les défilés. Et l’effet va être extraordinaire : la cigarette est brandie, telle un symbole de rébellion, d’indépendance, de force, bref, elle finit par être revendiquée par les féministes comme une libération.
Plus tard, arrivera la pilule qui sera un business plan remarquable, sachant que pendant plus de 10 ans, les femmes se sont mises à en prendre, au lieu d’essayer de connaître leur corps, comme les femmes le faisaient avant. Comme avec la cigarette, elles se gaveront de produits chimiques pour le plus grand profit des multinationales et de la médecine par la suite pour les effets indésirables qu’ils occasionnent.
Comme quoi l’être humain est fortement manipulable.
Letalle
Pour chaque femme, c’est d’abord un choix personnel. Qu’est-ce qui motive sa volonté ? Des valeurs chretiennes, l’appat du gain, le prestige social, l’orgueil, le mimétisme…La psychologie des foules est sidérante.
Roland
Visitant les USA il y a quelques décennies, je fus frappé par la forte proportion de femmes éduquées et ne travaillant pas. Certes leurs maris travaillaient beaucoup. mais quel bonheur pour lka femme de rester à la maison à garder les enfants après l’école, ou à se promener les après-midis, à se réunir entre femmes etc…
celles qui voulaient vraiment travailler le faisaient souvent à temps partiel ou en choisissant des métiers que l’on peut exercer à domicile.
je me disais : ils ont de la chance ces Américains qui peuvent gagner leur vie avec un seul salaire !
logorrhée
J’ai acquis ce livre et la lecture est en cours …Je remercie cet auteur ravissante au demeurant d’avoir eu le courage de dire et écrire ce que toute femme devrait comprendre d’elle-même.
Ce livre fera parti de mes commandes aux prochains anniversaires ou Noël …Vivement qu’il soit en édition poche !