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France : Société

Un philosophe d’extrême-gauche tient des propos déplacés

A son plus grand étonnement, le recteur de l'Académie de Poitiers vient de découvrir que :

  1. il y avait des professeurs de philo faisant "du militantisme d'extrême gauche"
  2. et que ce genre de professeur pouvait tenir "des propos déplacés" devant les élèves

Dans quel état sera ce recteur quand il s'apercevra que Alain Finkielkraut et Michel Onfray ont raison : oui, l'idéologie du genre est au programme de l'Education Nationale.

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7 commentaires

  1. – ‘le prof engagé condamne aujourd’hui sans ambiguïté les attentats et leurs auteurs. « Ma réaction de citoyen est de dénoncer avec force ces actes odieux, horribles.’
    Ah… Il faut être citoyen avant d’être humain ? On sent le bon petit républicain qui a besoin de sortir le concept devenu creux de “citoyen”… Il fallait forcément que ce soit en tant que citoyen qu’il s’indigne… En tant que citoyen de quoi, des Etats-Unis, de l’Ouganda ou de la France ? Il est philosophe et il emploie un mot devenu vide de sens, du pur concept pour ceux qui aiment se faire plaisir en s’écoutant causer…
    – ‘On ne peut quand même pas m’accuser d’avoir la moindre sympathie pour les djihadistes. Ce sont des groupes fascistes que je combats.’
    Ah, le fascisme, mouvement de gauche, c’est ça ? Le citoyen (sous-entendu, de gauche, car la gauche définit ce qui est citoyen/républicain) qui combat un mouvement bien de gauche… A part s’écouter parler, il pourrait aussi raconter comment il les combat…

  2. Au SB : vous relayez la chasse aux sorcières faite à ce prof alors que vous ne savez pas réellement quels ont été les faits… Vous la relayez parce qu’il est classé à l’extrême gauche. (Ce genre de fait se reproduira de plus en plus souvent parce que l’extrême gauche est de moins en moins bien vue…)
    C’est un traitement de l’information totalement partial, qui ne se fonde sur aucune certitude.
    Je rappelle que d’autres professeurs, qui n’étaient pas vraiment classés à gauche ont eu ce genre de problème, et c’est contre le ministère que vous vous êtes insurgés.
    Avez-vous remarqué que le courrier lui notifiant sa suspension ne mentionne aucun motif ?

  3. Phrase que je n’aurais jamais cru lire un jour sur le Salon Beige : “Alain Finkielkraut et Michel Onfray ont raison”.

  4. Un recteur assurément sur la rectiligne du parti.

  5. On ne sait pas ce qui est réellement reproché à ce professeur et quels propos “déplacés” il a tenus, prudence donc, ce n’est pas parce qu’il est d’extrême gauche que nous devons foncer tête baissée vers ce chiffon rouge.
    Au Salon Beige on n’est pas très “Charlie” non plus, ne condamnons pas tout de suite ce professeur qui n’a pas rejoint le troupeau bêlant.

  6. Qui est le sans gêne qui a osé sortir ce recteur de sa partie de pêche ?

  7. La liberté d’expression c’est aussi de pouvoir refuser la minute de silence !

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