Il y a aujourd'hui une polémique autour du festival
Couleur Café, où doit chanter le Jamaïcain Beenie Man, qui s'est
illustré ces dernières années pour ses propos homophobes. Pour ses fans, Beenie Man est une star du dance hall, le style de
chanteur avec qui il est difficile de rester en place. Pour ses
détracteurs, par contre, c'est avant tout un chanteur homophobe. Il chante notamment :
"Je rêve d'une Jamaïque qui exécuterait tous les homosexuels"
ou encore "pendez les lesbiennes avec un long morceau de corde".
Mince. Et il n'y a personne pour dire, comme pour le Hellfest, qu'il faut prendre cela au 15e degré, qu'il ne faut pas le prendre au sérieux, c'est juste un genre déjanté… Non ? Dans ce cas, il reste à Beenie Man à ne s'en prendre qu'aux catholiques : il peut être certain qu'il ne sera pas inquiété !
Exupéry
Très significatif!
C.B.
Je croyais que des chansons, ce n’était que des paroles? N’est-ce pas l’argumentaire qui avait été retenu à propos de Clisson, pour légitimer le refus d’obliger les organisateurs à prévoir l’impression et la distribution des textes des chansons?
Gustave Minet
Comme quoi, l’homophobie n’est pas une invention des “homosexualistes”. Si ce chanteur ose de pareilles monstruosités, c’est qu’il les sait agréables à quelques uns.
[L’homophobie est une invention visant à créer un délit particulier alors que l’appel à la haine ou au meurtre sont déjà condamnés par la loi. C’est ainsi que l’on aboutit à une véritable discrimination. Cette affaire en est un exemple manifeste.
En outre, les homosexualistes utilisent ce nouveau concept pour condamner ceux qui refusent d’accéder à leurs demandes, à savoir le mariage pour les homos, l’adoption pour les homos, bref, tout ce qui nuit au bien commun. MJ]