Après le professeur d'anglais du lycée Gustave-Flaubert de Rouen, Lyon Mag nous apprend qu'un deuxième professeur, cette fois du collège Vendôme à Lyon, a "galvaudé la minute de silence consacrée aux victimes de Mohamed Merah, en tenant face aux élèves des propos équivoques sur le tueur de Toulouse" :
"Au collège Vendôme, les élèves de 5°3 ont, comme tous les écoliers de France, respecté cette minute de silence. Les propos tenu alors par leur professeur pendant cet instant de recueillement a choqué la plupart d’entre eux. L’enseignant, qui a rendu hommage aux victimes, a ensuite digressé sur la trajectoire du tueur, évoquant selon plusieurs témoignages "la vie et l’enfance difficile" du jeune homme de 23 ans et le funeste destin promis à l'assassin pris en étau par les forces de l'ordre."
Combien d'autres cas ? Evoquant le premier cas, l'Express souligne :
"Le comportement de l'enseignante de Rouen ne semble malgré tout pas isolé: une procédure disciplinaire vient d'être ouverte contre une enseignante du collège Vendôme de Lyon."
Exupéry
Non ces gens ne “dérapent pas” ils glissent odieusement dans le sens habituel de leur plus grande inclinaison.
Haine de la France, haine de l’héritage chrétien, et finalement haine de soi, d’un soi auto-déracinné par ressentiment contre tout ce qui est français.
Ce sont bien les fils d’Aragon qui affirmait à Claudel :” Tout ce qui est français me répugne à proportion que c’est français.”
Prof.
Etant prof, j’ai quand même du prendre sur moi pour introduire et commenter un peu l’évènement et cette minute de silence.
1. je n’étais pas au courant, ce sont les élèves qui m’ont informé ; désolé il se trouve que je ne lis pas journal régulièrement ni ne regarde la télé ni écoute la radio ;
2. je suis dans un bahut privé : ma première question a été : est-ce que Sarko a le droit d’imposer cela à lenseignement privé ?
Je pense juridiquement que non.
3. J’ai tout de suite senti une entourloupe : une minute de silence contre le racisme, pourquoi en faire tant alors qu’on ne fait pas de minute de silence pour tant et tant de millions de victimes tout aussi abjectes comme l’éradication des chrétiens en Orient, Asie et en Afrique …
4. A l’évidence, il y avait une catégorie absente dans la liste des victimes : le blanc catholique de préférence. Qu’on le veuille ou non, la mise en place de cette minute de silence a été un instrument politique pour castrer le blanc catholique qui serait tenté de protester contre le communautarisme musulman voire juif, et là on voit tout de suite la cible : le F.N. était visé comme parti raciste.
Sauf que le profil des frères tueurs est très différent de l’électorat du F.N.
5) je trouve discutable le fait de faire angoisser des enfants et de devoir les manipuler en leur expliquant que cette minute de silence, qui avait des relents politiciens en réalité, n’était que de faire mémoire de victimes du terrorisme.
Ps : on voit bien aussi l’Eglise catholique complètement muette dans cette affaire : elle a donc forcément tord. Tord parce qu’elle est surtout blanche et catholique avant donc même pas dans la liste des victimes (sauf que justement il y avait un militaire catholique d’orignine maghrebine), et puis après parce que si elle disait qq chose elle stigmatiserait les gentilles religions qui se donnent la main en public et se poignardent ailleurs!
Ce qui est consolant c’est que l’école est devenue un tel “souk” que de tout manière, quoi que le prof dise, l’élève a été dressé à prendr ele contre pied par principe. C’est une posture ado très tendance. Alors pas d’inquiétude en fait niveau lavage de cerveaux.
Isa
Prof moi aussi dans le privé, j’en ai profité pour dire d’abord que notre silence dans une école catholique est la plénitude de la prière dite avant. J’ai aussi insisté sur l’idée de conscience qui, comme le résumait Benoît XVI, il me semble que c’était dans le discours de Ratisbonne, je cite de mémoire, est “La raison ouverte au langage de l’être” ce qui ne concerne donc pas que les catholiques. Et un dernier point : l’esprit critique que nous devons tous développer.
Jean
Ces enseignants font des amalgames entre les victimes et le tueur considéré comme victime par eux.