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Immigration

Un référendum sur l’AME pour amener nos adversaires sur notre terrain

Un référendum sur l’AME pour amener nos adversaires sur notre terrain

Guillaume de Thieulloy a été interrogé par Anne Isabeth dans Présent à propos du référendum sur l’Aide Médicale d’Etat (à signer ici). Extrait :

[…] Cette campagne nous permet de jouer une carte localement, au niveau des députés, et nationalement en imposant ce thème dans le débat de la présidentielle.

[…] Plus on se rapproche des élections, plus les élus sont sensibles à ce que disent leurs électeurs ! Il est donc possible d’avoir le soutien de 200 parlementaires. La plus grosse difficulté sera de réunir les 4,5 millions de signatures. Mais je connais des gens qui ont l’habitude de mener de vastes campagnes, notamment aux Etats-Unis. Avec ces soutiens logistique et technique, nous avons une carte à jouer. J’évoquerai en détail ces soutiens dans quelques semaines.

On pourrait être sceptique à l’idée de ce référendum. Nous avons tous vu comment cela s’est passé pour le référendum auprès du CESE, même s’il est vrai que les organismes concernés ne sont pas les mêmes…

Ce cas est très différent du système du CESE, dont le gouvernement peut tenir compte ou pas. Là, le processus est inscrit dans la Constitution ; si nous réunissons les conditions, le gouvernement est obligé de faire ce référendum. Après, il peut toujours reculer. Cela m’amuserait beaucoup que le gouvernement y renonce parce qu’il trouve le sujet trop xénophobe ou que sais-je. Cela mettrait clairement sur la place publique que toute cette technostructure roule contre la France. Je pense que l’on peut gagner juridiquement mais, même si ce n’est pas le cas, nous pouvons gagner politiquement. Il suffit de voir ce qui s’est passé avec le traité de Lisbonne que LR se traîne depuis comme un boulet.

Pourquoi ce référendum est une bonne idée ?

Nous passons notre temps à nous battre sur le terrain de l’adversaire alors forcément nous ne sommes pas très à l’aise. C’est lui qu’il faut amener sur notre propre terrain. L’intérêt d’un référendum, c’est que, lorsque cela commence à « mousser », les autres sont obligés d’en parler, même si c’est en mal et je leur fais confiance pour que ce soit le cas. C’est la solution pour parler des sujets que l’on souhaite. L’AME n’est pas le seul sujet ou le problème principal que nous rencontrons aujourd’hui en France. Mais l’un des principaux intérêts de l’affaire est d’augmenter la porosité entre les électeurs dits de droite et ceux dits d’extrême droite – même si je n’aime pas ces qualifications. C’est avec de tels sujets que l’on peut augmenter cette porosité, qui conduira des électeurs LR à voter davantage pour Marine que pour Macron, par exemple. […]

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2 commentaires

  1. Droite ou extrême droite ne veut plus rien dire. Il vaudrait parler de droite droite et de droite courbe ou courbée. Ou de droite dans ses bottes et droite gauchie. Le qualificatif d’extrême droite a été inventé par nos adversaires pour nous mettre sur la défensive. Ne jouons pas leur jeu.

  2. Il me semble que Guillaume de Thieulloy dit juste : “d’augmenter la porosité entre les électeurs dits de droite et ceux dits d’extrême droite – même si je n’aime pas ces qualifications. C’est avec de tels sujets que l’on peut augmenter cette porosité, qui conduira des électeurs LR à voter davantage pour Marine que pour Macron, par exemple. […]”
    Que ce soit l’excellent Zemmour soutenu par Cnews ou Jean-Yves Le Gallou ou Emmanuelle Ménard ou Louis Aliot, ou même Bellamy s’il gagne en maturité ‘catholique’, nous avons là des ténors qui aident à améliorer la porosité psychologique des électorats.
    Mais le nerf de la guerre de survie dans un tsunami nihiliste, c’est l’argent. Il faut que les subventions publiques aux partis deviennent comme je vais l’expliquer ci-dessous afin d ‘éviter les collusions-collabos entre les deux tours d’un scrutin majoritaire qu’il faut garder afin de gouverner. Au premier tour vous avez fait tant de voix, vous avez alors le financement (durant les cinq ans de la législature) en fonction de votre pourcentage de voix en fin de premier tour. Ainsi vous stoppez net la cuisine des chefs de partis entre les deux tours. Où seraient les inconvénients majeurs d’un tel processus de financement ?

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