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Pays : Etats-Unis

Un regard insolite sur le «  clash »  Trump-Zelensky

Un regard insolite sur le «  clash »  Trump-Zelensky

De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:

Depuis quelques jours  les bien-pensants respirent. Ils retrouvent  leurs cibles  du « camp du Mal »  et, jouissance sublime, font d’une pierre deux coups. Loin du champ de bataille et confortablement assis dans leur fauteuil, ils « résistent » et peuvent condamner en même temps Poutine et Trump.

Tant pis pour les Ukrainiens entraînés dans une guerre meurtrière depuis 3 ans.

Embuscade de Trump OU provocation de Zélensky ?

Le camp des bien-pensants  (médias, « experts » et la majorité des dirigeants de l’U.E.)  nous analyse la séquence du bureau ovale de la Maison Blanche : c’est une embuscade tendue par le « méchant » Trump au «  défenseur de la Liberté »  que serait Zélensky !

On trouve à la manœuvre le Premier ministre britannique Keir Starmer, alors que, habituellement, les Britanniques sont derrière les Etats-Unis. Il est vrai que Keir Starmer a été très sérieusement mis en cause par Elon Musk pour sa passivité face aux agissements criminels de gangs ethniques en Grande-Bretagne dont ont été victimes des  dizaines de milliers d’adolescentes britanniques blanches. Les autorités britanniques de l’époque, dont Keir Starmer, ont refusé d’enregistrer les plaintes et d’engager des poursuites afin de ne pas compromettre le multi-culturalisme et d’éviter d’être taxées de racisme !

On trouve également Emmanuel  Macron qui rêve de rétablir sa cote de popularité, y compris en utilisant la puissance de la France, seule puissance nucléaire indépendante, ainsi que d’autres chefs d’Etat, très souvent en quête, eux aussi, de popularité.

Tous ces va-t-en-guerre se gardant bien de consulter leur peuple respectif, ni de rendre compte de l’efficacité des sanctions qui devaient mettre la Russie « à genoux ».

Quelles  auraient été pour Trump les raisons d’humilier Zélensky ?

Ce qui était prévu, semble-t-il, était l’annonce du cadre conduisant à un cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations avec la Russie.Un premier document devait être signé  avant l’annonce faite  aux médias depuis le bureau ovale.

En l’absence de signature, on ne peut qu’avancer des spéculations sur les raisons qui ont conduit à maintenir la séance devant les médias. Trop grande confiance de Trump ou décision, déjà arrêtée de Zélensky, de jouer une autre partition provoquant une colère non maîtrisée de Trump ?

Zélensky  a-t-il joué une carte personnelle ?

La détermination de Trump d’obtenir un cessez-le-feu était connue de Zélensky, mais cet arrêt des combats pouvait fragiliser la survie politique de Zélensky, voire entraîner l’examen de l’évolution du patrimoine de ce denier et celui de son entourage.

Peut-être encouragé par des contacts aux Etats-Unis mais surtout auprès de dirigeants des pays européens et de l’U.E., l’homme médiatique qu’est Zélensky a-t-il pu préparer sa stature de patriote intransigeant et se ménager des appuis tant en Ukraine qu’auprès de cercles européens ?

Ce n’est, bien sûr, qu’une hypothèse mais au moins aussi sérieuse sinon plus qu’une embuscade tendue par Trump et Vance.

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4 commentaires

  1. D’après diverses croisement de sources, il semblerait que dans les faits Zelenski ne soit pas disposé à faire la paix.
    Il a pour cela un problème, une motivation poussée par son entourage politique et économique, et une conviction.

    Son problème relève de la perte de territoire. En effet, la paix ne pourra s’entendre que sur une base où à minima les territoire conquis du Donbass, soit +/-80% le la cible initiale Russe (en gros Louhansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson et Odessa), restent dans le giron de la fédération de Russie. D’une part car c’est le vœux des populations de ces territoires qui sont en guerre contre le gouvernement de l’Ukraine depuis 2014 justement pour faire sécession, et d’autre part car c’est le premier motif russe de la rentrée en guerre. Or, si l’administration Zelenski lâche l’affaire, la population ukrainienne lui en voudra, 3 ans de guerre et des centaines de milliers de morts et d’estropiés pour rien, et il perdra son statut de héro des livres d’histoire.

    Deuxième point qui pèse dans la balance. Cette guerre rapporte beaucoup d’argent à certains (comme toutes les guerres). Les oligarques historiquement proche du pouvoir sortiront du conflit bien plus riches. Non seulement l’état ukrainien a reconnu que 50% des sommes versées par les USA et l’UE n’étaient pas arrivées jusque sur le terrain militaire. Mais en plus, plusieurs ONG ont dénoncé la vente d’armes données à l’Ukraine à destination principalement de l’Afrique. Bref, certains dans l’entourage de Zelensky ont reçu gratuitement du matériel qu’ils ont revendu, marge = 100% ! Et ceux là, ne veulent pas d’une paix trop rapide…

    Enfin, il faut comprendre la psychologie d’un Zelensky et de son entourage politique. Il haït, pour des raisons historiques, tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un Russe. A peine arrivé au pouvoir lors d’une table rond filmé Zelensky dit : “Nous irons à la guerre. nous sommes prêts pour envahir le Donbass.”, c’est son objectif botter le cul à ces sales ukrainiens qui se disent russes…

    Bref, seul Trump dispose aujourd’hui des moyens de faire plier Zelensky, et il va le faire…

  2. cette pièce de théâtre médiatisée fait couler beaucoup d’encre quand à son interprétation….on se doute bien qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences.

  3. Trump a du s’apercevoir que Zelensky n’était qu’un clown qui ne faisait rire personne et avait entraîné ces pauvres Ukrainiens dans une guerre meurtrière sans issue…

  4. Dimanche dernier, ” les 19 challengers” de Trump (Quelques européens, Turcs et qques pays extérieurs à l’UE) se sont réunis à Londres.
    Le bilan est sans appel.
    Ce groupe, réuni, est incapable d’aller faire la guerre en Ukraine.
    Ils n’ont pas assez d’armes, pas assez de soldats, pas assez d’argent et surtout ils sont incompétents et entourés d’incompétents.
    Seul Trump est capable de résoudre ce conflit, Zelensky va se soumettre intégralement aux exigences de Trump.
    Le monde entier regarde Trump à la manœuvre pour l’Ukraine. Il va s’imposer et parfaire son leadership mondial.
    L’exemple du canal de Panama : en un mois, depuis l’élection de Trump, il est passé de la souveraineté chinoise à la souveraineté américaine, BlackRock en est devenu l’exploitant hier 04-03-2025, sans intervention militaire !
    Trump est un pragmatique, il a ses défauts, en particulier son style qui ne convient pas aux plus polissés, mais c’est un homme qui a vécu à la sueur de son front, il a renoncé à son salaire de président des USA, seul l’intérêt de son pays est son leitmotiv.
    C’est toute la différence des hommes politiques européens qui n’ont jamais rien fait, jamais travaillé, jamais dirigé d’entreprise, toujours vécus au crochet des contribuables.
    Trump sait que la première valeur d’un pays c’est sa souveraineté, avec tout ce que cela englobe : argent, industrie, agriculture, armée, monnaie souveraine, la foi en Dieu également, des hommes debout ayant du bon sens, une magistrature non corrompue – Trump avait nommé de 2017 à 2020 4 juges excellents à la cour suprême, rien à voir avec les nominations au conseil constitutionnel chez nous par exemple, où seuls les “copains ” sont nommés.
    En France c’est tout l’inverse qui est vrai, abandon total de la souveraineté, les États-Unis construisent et l’UE, la France déconstruit, se détruit volontairement.
    Trump et toute son administration déconsidère totalement l’Europe, ils ne croient pas en l’UE et ils ont raison, ils ne vont considérés que les pays : Pologne ( même s’ils n’aiment pas Tusk) , Italie, Hongrie et les pays intelligents qui seront comme eux, attachés à la souveraineté.
    Je suis convaincu que l’ Europe va s’écrouler, la réunion de Londres, dimanche, a montré l’absurdité du concept de 27 nations réunies, seules 19 nations européennes étaient présentes, aucune entente à la sortie, aucun plan, une grande démonstration d’impuissance, le constat que chacun défend sa position personnelle. Une hécatombe !
    Trump sait que l’Europe est construite sur du sable, c’est la maison du premier petit cochon, Trump soufflera et elle sera détruite.
    La Russie, elle, est résiliente, seule contre tous, elle a réussi à tenir et dépasser la croissance de tous les pays européens qui veulent son écroulement, évidemment que pour Trump c’est un modèle, il aime la force, la puissance et la virilité. C’est tout le contraire qui est proposé en Europe et en particulier en France.
    Le bon sens à toujours prévalu au long de l’histoire et c’est lui qui va s’imposer, évidemment.
    C’est aussi l’histoire biblique, le peuple hébreu s’est souvent fourvoyé, mais toujours un prophète l’a ramené dans le droit chemin, c’est aussi ce qui va se passer pour l’Europe.
    Depuis Adam et Eve, un homme est un homme et une femme est une femme, imposer l’inverse c’est entrer dans un processus de destruction : l’Europe va disparaître.

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