Benoît XVI a convoqué à Rome les patriarches des Eglises orientales catholiques, qu'il recevra en audience à Castel Gandolfo samedi. A cette occasion, le pape devrait annoncer la convocation d'un synode spécial sur le Moyen-Orient, probablement en octobre 2010, pour aborder la situation des chrétiens dans la région. C'est une première. Le Conseil des patriarches catholiques d'Orient rassemble les patriarches des différentes Eglises: copte, maronite, melkite, syriaque, chaldéenne et arménienne, ainsi que le patriarche latin de Jérusalem. En janvier, alors que les évêques irakiens étaient reçus au Vatican, Mgr Louis Sako, archevêque chrétien de Kirkouk, avait demandé la convocation d'un synode sur la situation des minorités chrétiennes en Afghanistan, à Chypre, en Iran, en Irak, en Israël, en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Turquie.
Dans Présent d'aujourd'hui, Maroun Charbel rappelle un extrait de l'entretien accordé à la revue Oasis, en février dernier, par Mgr Sako, archevêque de Kirkouk (Irak) :
"Le risque que dans un futur proche il n’y ait plus de chrétiens au Moyen-Orient est un risque réel […] Nous sommes profondément préoccupés du fait que le destin des Chrétiens de ces pays puisse devenir le même que celui des Chrétiens de Turquie ou d’Iran, où désormais, ils sont très peu nombreux ; […] comment peuvent-ils vivre et témoigner de leur foi dans le contexte socio-culturel dans lequel ils sont immergés ? Comment devons-nous concevoir la présence même des chrétiens dans le domaine social et culturel du Moyen-Orient ?
[Il faut chercher] un nouveau langage avec les musulmans] qui ne soit pas apologétique ou polémique… L’Eglise doit prendre des initiatives sinon personne ne fera le premier pas… Les musulmans ne sont pas tous fondamentalistes ou terroristes, il y a beaucoup de braves musulmans et la coexistence avec eux est possible ; il faut trouver la façon juste pour se positionner par rapport à eux".
louis
Tous les musulmans ne sont certes pas des terroristes mais leur majorité ne les condamne pas, ne les combat pas clairement, celà équivaudrait à contredire le “saint coran” qui, lui, condamne fondamentalement les chrétiens et autres “associateurs” (voir Srte 5 et autres)…Alors, “tenir un autre langage avec les musulmans” ? Oui, ce langage c’est d’entreprendre sans défaut leur conversion en leur démontrant que l’islam est une violente hérésie.Il y faut du courage et non de la tiédeur, car en “terre chrétienne” comme en pays soumis à l’islam, il est plus que l’heure.
Mais que mon commentaire ne soit pas pris pour sectaire, primaire, intégriste ou…pire,puisqu’il n’est inspiré que de…l’Evangile.
Jean Theis
Je regrette, cette assertion est incorrecte. Tous les musulmans sont fondamentalistes. Simplement, quand ils ne sont pas les plus forts, ils sont discrets.
Par ailleurs ils méprisent profondément l’esprit de charité, de pardon, etc. du christianisme. Certes, parfois leurs tyrans font grâce et sont loués par le peuple, mais dans des cas très rares où la stratégie politique le demandait.
Ce qui fait la profonde faiblesse des chrétiens immergés dans l’Islam, c’est précisément la dernière phrase de ce post.
Xtophe
Non non non et re-non !
Je connais des Musulmans (des islamistes mêmes !). J’en ai rencontré lors de mes séjours à l’étranger (Pakistan, Algérie, Egypte…) et ils ne sont pas tous les couteau entre les dents. Le fait d’amalgamer quelques allumés avec la population musulmane est proprement exagéré.
Si les puissances occidentales bien racistes et fières de leur science foutaient un peu la paix au Musulmans, les fondamnetalistes et les terroristes n’auraient jamais bénéficié d’une telle aura auprès des populations musulmanes en détresse. Que ce soit en Irak, au Liban ou en Palestine…
Qu’a apporté aux Irakiens l’intervention américaine en Irak ? La démocratie ? La paix ? La justice ? Le respect de l’autre ? La prospérité ?
J’ai déjà discuté de religion avec des Musulmans au Pakistan. Ils n’étaient certes pas d’accord avec moi, mais ils ont toujours respecté ma Foi. Certains même me traitaient comme les leurs.