Extrait du discours du pape au corps diplomatique, le 9 janvier :
[…] La paix exige avant tout que la vie soit défendue, un bien qui est aujourd’hui mis en danger non seulement par les conflits, la faim et les maladies, mais aussi, trop souvent, par le ventre maternel qui revendique un prétendu “droit à l’avortement”. Personne ne peut revendiquer de droits sur la vie d’un autre être humain, surtout s’il est sans défense et donc privé de toute possibilité de se défendre. J’en appelle donc à la conscience des hommes et des femmes de bonne volonté, notamment de tous ceux qui ont des responsabilités politiques, pour qu’ils œuvrent à la protection des droits des plus faibles et à l’éradication de la culture du rejet, qui touche malheureusement aussi les malades, les handicapés et les personnes âgées. Les États ont la responsabilité première de garantir l’assistance des citoyens à chaque étape de la vie humaine, jusqu’à la mort naturelle, en veillant à ce que chaque personne se sente accompagnée et soignée même dans les moments les plus délicats de son existence. […]
Malheureusement, il semble que l’on assiste de plus en plus à l’émergence d’une “peur” de la vie qui se traduit, dans de nombreux endroits, par la peur de l’avenir et par la difficulté de fonder une famille et de mettre des enfants au monde. Dans certains contextes, je pense par exemple à l’Italie, on assiste à une baisse dangereuse de la natalité ; un véritable hiver démographique qui met en danger l’avenir même de la société. Je souhaite renouveler au cher peuple italien mes encouragements à affronter les défis du temps présent avec ténacité et espérance, forts de ses racines religieuses et culturelles. […]