L’hebdomadaire Journal of the American Medical Association (JAMA) a publié une étude prétendant que le foetus ne ressent la douleur qu’à partir de 7 mois, bien plus tard que ce qui était communément admis. L’information avait été reprise par certains médias français.
Bafweb rapporte que cet article n’aurait jamais dû être cautionné par le JAMA : sa qualité intrinsèque avait été mise en cause dès sa publication, et on découvre de surcroît que les auteurs sont étroitement liés au lobby pro-avortement.
Certes, l’avortement n’est pas immoral parce qu’il fait mal à l’enfant : il est immoral parce qu’il le tue. La douleur que ressent l’enfant lors d’avortements tardifs est cependant un facteur aggravant, dont il est légitime de s’inquiéter.
Le comité pro-vie américain NRLC rappelle que le British Journal of Obstetrics and Gynaecology écrivait en 1999 : "Les éléments anatomiques dont nous disposons indiquent qu’il est possible que les foetus sentent la douleur à partir de la 20e semaine et ressent une détresse lors des interventions à partir de la 15e ou 16e semaine."
Pour atténuer la barbarie, des sénateurs américains pro-vie tentent de faire voter une Loi d’information sur la douleur de l’enfant à naître, qui obligerait les médecins à informer les femmes demandant un avortement après la 20e semaine de la douleur qu’encourt leur enfant. C’est sans doute ce projet qui était la cible de l’article militant publié par le JAMA.
PS : l’auteur d’Humbert nous avait autorisé à reproduire un de ses dessins sur le sujet.