Lord Robert Winston, chercheur en pointe sur la fécondation in vitro au Royaume-Uni, défend le «droit» des parents de choisir le sexe de leur enfant. Il s’appuie sur les cas où les parents sont porteurs d’un des 300 désordres génétiques, généralement portés par les femmes d’ailleurs, et développés uniquement par leurs garçons, tels l’hémophilie, la dystrophie musculaire de Duchenne, etc. Devant un tel risque, il préconise la sélection embryonnaire qui consiste à éliminer tous les embryons mâles. Autre argument : le déficit en nombre de filles de la Chine et de l’Inde.
A quand l’argument émotionnel sur de "malheureux" parents n’ayant que des garçons ou que des filles ?
Jeanne Smits
L’argument émotionnel, il y est bien : il s’agit précisément pour Lord Wilson de faire admettre qu’une famille veuille “remplacer” une fillette morte dans un accident ou d'”équilibrer” la composition de sa famille…
Denis Merlin
On pourrait aussi bien faire porter des bébés filles par des femmes européennes, lesquelles les vendraient aux plus offrants, donc aux pays qui manquent de femmes.
C’est une idée qu’elle est bonne celle-là !
Je plaisante amèrement, bien sûr.
Quand ces gens comprendront-ils la dignité de la personne humaine depuis sa conception ?
Anonyme
L’argument est en outre de mauvaise foi : la préférence sociale pour les garçons est sûrement moins marquée en Occident qu’en Chine ou en Inde, mais elle existe. Autoriser les parents à choisir le sexe de leur enfant, outre les questions d’éthique, conduirait également à un “déficit” (que ce mot est laid accolé à celui d’un être humain) en filles.
pierre
Je crois que le fait que cet homme soit “Lord” lui soit monté à la tête.
On ne sait plus que trouver comme argument complètement subjectif.
Sûrement cet homme ne connaît pas l’existence de la loi naturelle.
Simon
Dans le cas des maladies génétiques, une selection des gamètes, pourquoi pas? (je précise bien des gamète, donc n’étant pas des êtres humains, au contraire des embryons). Je suis moi-même hémophile.