Les faits se sont déroulés dans le cimetière catholique de Villepreux dans les Yvelines. 34 tombes ont été profanées et leurs croix inversées.
Bien sûr, aucune émotion exprimée, aucune condamnation de qui que ce soit : politiques, élus, clergé, tous ont encore une fois perdu la voix… comme à chaque fois. Deux poids deux mesures. Et pourtant ce genre de scandales se renouvelle de manière répétée plusieurs fois par mois…
Ce qui m’interpelle le plus et m’effraie davantage, c’est le satanisme qui est à l’origine et dans l’éxécution de cette profanation.
Satanisme car la croix retournée est la marque la plus connue et la plus visible du satanisme.
Satanisme car la profanation a eu lieu au solstice d’été, le 21 juin, dans la nuit la plus courte de l’année, nuit à partir de laquelle l’obscurité va grignoter petit à petit la Lumière du jour.
Satanisme par le nombre de croix et de tombes profanées : 34.
– Dante consacre 34 chants à l’Enfer.
– C’est dans le verset 34 de la sourate II qu’est évoquée la révolte de Satan dans le Coran.
– 34, c’est aussi le nombre de fois qu’est cité le Démon dans la Bible.
– etc…
Qu’on ne parle pas de hasard. Le satanisme se développe en particulier auprès des plus jeunes. L’Eglise a même organisé dernièrement un cours sur ce thème à l’académie "Regina Apostolorum".
Dans notre société, où l’on a cherché à effacer la notion de péché, à faire croire que le Diable n’existe pas, à banaliser le satanisme, l’ésotérisme, la magie noire, les pouvoirs magiques (Harry Potter), parler du diable et de sa réalité paraît ringard et vieux jeu.
Or l’Eglise enseigne l’existence de Satan (Catéchisme de l’Eglise Catholique 391), de l’enfer et de son éternité (CEC 1035) et la présence du péché dans l’Histoire de l’homme (CEC 386).
De plus, "le mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan" (CEC 2851).
Enfin, le satanisme est considéré comme une idolâtrie et l’Eglise rappelle que de nombreux martyrs sont morts pour ne pas même simuler le culte rendu à "la Bête" (CEC 2113).
Tout ça peut effrayer, faire peur, mais ce n’est pas le but. Et ce n’est pas parce qu’elle fait peur, qu’il ne faut pas évoquer et rappeler la vérité de l’enseignement de l’Eglise. Se rappeler ainsi la présence du Diable, " le mal qui rôde, cherchant dans la nuit son butin", doit nous rappeler notre besoin d’imiter quotidiennement Jésus-Christ pour ne pas s’éloigner de Lui et rappeler la toute-puissance que Dieu seul détient contenue dans la prière qu’il nous a laissée, le "Notre Père".
"Et ne nous laissez pas succomber à la tentation mais délivrez-nous du mal…"