Le Président du Parlement allemand, le démocrate chrétien Norbert Lammert, a invité le Pape Benoît XVI à prononcer un discours sur les principes spirituels du processus de l’union politique en Europe l’année prochaine, pour les cinquante ans du Traité de Rome (texte). Le Président du Parlement allemand est dans l’attente de l’acceptation et de la confirmation du Pape.
L’Allemagne présidera l’UE pendant la première moitié de de 2007, et le Traité de Rome a été signé le 25 mars 1957 par les représentants de la Belgique, de la France, de la République fédérale d’Allemagne (RFA), de l’Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas établissant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Pie XII avait alors estimé que le traité de Rome est «l’événement politique le plus important et le plus significatif de l’histoire de la Ville éternelle». Pie XII y voyait «un pas vers la réalisation de l’Ordre Chrétien»… (Journal du Vatican, 27 mars 1957).
xangô
le processus là aussi risque d’être long
car si l’europe a des origines chrétiennes qui fondent son identité
elle a aussi depuis longtemps des origines non chrétiennes qu’il faudra bien prendre en compte en vertu du principe de réalité
et je ne parle pas des musulmans
qui ne peuvent pas (encore)y prétendre
car on ne s’intègre pas dans l’histoire par un simple coup de plume
xangô
par les courants fondateurs non chrétiens de l’europe actuelle, j’entends les non-croyants ,en premier lieu,les agnostiques,les juifs, qui ne sont pas chrétiens, et qui sont en europe depuis le haut moyen age etc
cela dit, le fait de se poser la question du spirituel dans une nouvelle tentative de constitution ,si tant est qu’il doive y en avoir une , n’est pas un mauvais départ
mais pour ceux qui n’en voient pas l’utilité, de toute façon: des décennies de discussions en perspective!
laetitiademahlreich
Il est certain que, pour faire les distinctions justes et nécessaires dans ce sujet, il n’y a que la tête bien faite de notre cher Pape. On peut relire avec opportunité “Eglise, oecuménisme & politique” du cardinal Ratzinger pour voir à quel point il navigue aisément dans ce genre de débat.