En Grèce, une polémique est née lors de la parution d’un manuel qui, selon une pétition, ignore «la signification des traditions chrétiennes orthodoxes dans la préservation de la conscience nationale des Grecs». L’archevêque, Mgr Christodoulos, accuse l’ouvrage de vouloir «asservir la jeunesse» :
"Ils remettent même en question le 25 mars [date choisie pour symboliser le début de la révolution, afin de coïncider avec la fête de l’Annonciation de la Vierge], l’étendard de notre révolution, porté par [l’évêque] Paleon Patron Germanos, nos héros Kolokotronis, Makrygiannis et tous les autres qui ont combattu d’abord en s’écriant «pour la foi !» et ensuite «pour notre patrie !». Nous sacrifions la vérité historique sur l’autel de l’amitié gréco-turque."
Le manuel a été commandé dans un contexte de rapprochement gréco-turc. Cela explique selon l’Académie, que
"l’ouvrage dissimule les discriminations des Ottomans à l’égard des populations non musulmanes, les agressions contre les Grecs et les conversions forcées à l’islam".
En France, l’éditeur Belin a flouté une image représentant Mahomet dans un manuel d’histoire en raison des risques de réactions.
xango
cette histoire est d’autant plus lamentable, mais hélas hautement sugnificative,que pendant longtemps le terme de “grec” a signifié :population de rite byzantin
les Grecs,c’étaient les Byzantins, c’est-à-dire les descendants de Constantin et la reine Hélène (ce qui aussi signifie grecque)
leur capitale n’était autre que Constantinople, actuelle Istambul
être grec implique donc deux choses:
-descendants des grecs antiques
-convertis à la religion chrétienne dès les premiers sciècles
les Coptes et les Arméniens accepteraient-ils une définition qui renient leur double origine?
mais quand on voit que pour beaucoup la France commence en 1789…