Roberto Maroni, ministre du travail et des politiques sociales italien se prononce dans le journal "la Repubblica" pour un référendum en faveur d’un retour à la Lire.
Alors qu’on lui fait remarquer que Jean-Claude Trichet a exclu jeudi l’idée d’un éclatement de l’union monétaire, il répond : "Bien sûr, il est l’un des principaux responsables du désastre de l’euro".
Les vues de monsieur Maroni, ne sont pas partagées par ses collègues en charge des affaires économiques. Il apparait toutefois que cette prise de position dans le contexte européen actuel, met une nouvelle fois l’accent sur l’insatisfaction grandissante et inévitable face aux promesses mirobolantes et non tenues des politiques.
Autrefois les anciens affirmaient "on rattrape plus vite un menteur qu’un boiteux", peut-être nos euromaniaques devraient ils s’en rappeler.