On s’en voudrait d’accorder trop de place à un prix littéraire pour lequel Jonathan Littell, primé hier, montre si peu de considération.
Mais on renverra au billet que Patrice de Plunkett a consacré voilà deux mois à l’ouvrage récompensé, les Bienveillantes : il se réjouissait que l’auteur ose rappeler quelques vérités sur les rapports (d’incompatibilité) entre nazisme et christianisme, et, à l’inverse, la place (insolite) de l’homosexualité dans le nazisme.
mariemarie
J’ai commencé le livre avec enthousiasme, interpelée par l’introduction et cette question intéressante : “comment des hommes normaux peuvent-ils basculer et commment moi en pareille situation j’aurais réagi”. Et bien, ce n’est que de la publicité mensongère! Il est impossible par la suite de s’identifier au personnage qui est plus que tordu, bien avant de “basculer” et on ne répond pas à la question. Le sujet n’est que le prétexte à des descriptions de torture, de sexe incestueux, aussi crues et méthodiquement descriptives qu’il est possible. C’est à vomir, c’est du porno sadique qui n’a aucun intérêt et n’apporte rien de plus à la connaissance de cette période. l’auteur est un pervers qui avait besoin de s’étaler aux yeux des autres et qui a su trouver un prétexte soit disant honorable pour nous inciter à ouvrir la porte de ses neurones malades. A vomir, à jeter ou ne pas acheter! Si c’était un film, il serait classé XXXXXXXX et non au rayon histoire.
jean-françois
Merci mariemarie pour ces précisions. Je me disais aussi…
Cela jette une lumière sur le véritable mensonge dont on nous rebat les oreilles. Le thème prétendu de ce livre serait la coexistence dans la psychologie du même homme du raffinement intellectuel et esthétique et de la barbarie morale. Ce n’est qu’un prétexte, mais personne ne le dit, sauf vous mariemarie ; merci.
Tania
Voir quand même l’excellent commentaire qu’en fait Sombreval sur son site ,l’analyse ne cautionnant nullement le choix de cet ouvrage pour le prix le “plus prisé” dans le monde littéraire …..