Selon le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, le "non" au traité constitutionnel sera :
– "précurseur, parce qu’il y aura d’autres ‘non’, très probables : les Hollandais, les Polonais, les Danois, les Anglais."
– "fondateur parce qu’il permettra de refonder la maison européenne. Pour faire une maison, il faut trois choses : définir la surface, les murs, le toit." Pour la surface, il faut une "Europe européenne, sans la Turquie". Pour les murs, "on a le choix entre une architecture technocratique, celle que nous connaissons, et une architecture respectueuse des démocraties nationales."
– "protecteur, c’est-à-dire une Europe qui soit protectrice dans l’esprit du premier traité de Rome, ce qu’on appelait la ‘préférence communautaire’".