Le quotidien catholique est poursuivi pour avoir dénoncé une exposition d’ "art contemporain" en 2000 à Bordeaux (article en accès libre):
Présent souligna le caractère pédopornographique de l’exposition, reprenant un terme que de nombreux médias avaient employé et qui nous est aujourd’hui reproché comme étant de notre invention. Il est vrai que nous avions osé l’originalité d’approuver les poursuites engagées par [l[l’association de défense de l’enfance] La Mouette. […]
J’aurai donc [c’est Jeanne Smits qui parle, NDHV] l’honneur de comparaître en correctionnelle, en tant que directeur de la publication de Présent, pour répondre de ce qu’écrivit Franck Delétraz et qui a tant « blessé » Henry-Claude Cousseau. Je devrai justifier de cette petite voix noyée dans un océan de complaisance pour atteinte à la présomption d’innocence du plaignant : ce « pédopornographe dont la place est pourtant en prison ».
Paroles fortes. Voire outrancières. Mais […] [n]ous réclamons le droit d’être indignés, et de l’écrire. Nous réclamons notre liberté d’expression. Il est des provocations auxquelles on répond par d’autres provocations ; cela s’appelle la polémique. Une forme d’art, elle aussi…