Pierre-Olivier Arduin s’en inquiète, sur Liberté politique :
[L]e contenu de ce traité institutionnel allégé ne devrait pas se limiter, comme le candidat de l’UMP à la présidentielle l’avait proposé, à la seule partie I de l’ancien projet de Constitution (extension du vote à la majorité, mise en place d’un super ministre européen des Affaires étrangères,…) mais “pourrait” notamment incorporer la Charte européenne des droits fondamentaux. […] Ce point est capital sur le plan éthique.
Le responsable de la Commission bioéthique rappelle pourquoi cette charte représente une régression juridique sur la question du statut de l’embryon et du clonage. Elle constituetait
…un nouvel avatar de l’émiettement du droit fondamental à la vie en Europe. […] Le droit à la vie est de plus en plus conditionné et dérogeable. Il y a tout lieu de craindre que l’adoption du traité simplifié entérine cette vision utilitariste et subjective de l’être humain.