Dans L’Année sabbatique, Michael D. O’Brien, auteur de Père Elijah, une histoire de l’apocalypse, nous entraîne dans un roman aux accents métaphysiques, entre le mystère du mal, l’action de la Providence et le déterminisme.
Owen Whitfield, le vieux professeur de l’université d’Oxford apparu pour la première fois dans L’odyssée du père, catholique profondément uni à son épouse Monica, amoureux de son travail d’universitaire, attend avec impatience une année sabbatique, qu’il espère pleine de silence et de paix, et qu’il destine à jardiner, bricoler et achever son dernier livre qu’il qualifie lui-même d’« impubliable ». Alors que son année vient à peine de commencer, une série de troublantes coïncidences l’amène à voyager en Europe et à se lier avec une famille victime de tentatives d’assassinat par des puissances inconnues. Durant son séjour en Roumanie, il s’attache à cette famille en sursis, menacée par des puissances inconnues, et engage des conversations profondes avec le jeune fils de 14 ans.