Francesco Spano, directeur de l'UNAR, le Bureau national anti-discrimination raciale rattaché à la présidence du gouvernement italien, est soupçonné d'avoir voulu financer un club de rencontres gay payantes. Il a toutefois nié, dans un communiqué, toute malversation.
Selon les auteurs d'une émission télévisée, parmi les nombreuses associations recevant des financements de l'UNAR, comme la Croix-Rouge italienne ou l'Unicef, il y a également l'ANDDOS, une association combattant la discrimination sur une base sexuelle. Or, selon le reportage télévisé, l'ANDDOS organisait en réalité des rencontres homosexuelles payantes dans un club privé où, selon un client cité par le Corriere della Sera, "on organisait trois fois par an des rencontres sur la prévention du Sida" pour justifier l'appellation d'association socio-culturelle qui permet l'exemption des impôts.
Le versement des quelque 55.000 euros que devait recevoir l'ANDDOS, sur un budget annuel de l'UNAR d'environ 1 million d'euros, a été immédiatement stoppé par le secrétaire d'Etat compétent, même si l'émission télévisée avait affirmé le contraire.
Et moi qui croyais qu'ils étaient des modèles de vertu…