«Je ne suis pas en mesure, aujourd'hui, de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur et c'est pourquoi je confirme, une bonne fois pour toutes, que je ne serai pas candidat à la présidence de la République». «C'est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s'ils souhaitent me rencontrer».
«Aujourd'hui encore, j'ai reçu de très nombreux appels me demandant de prendre la relève (…) Je mesure la déception que provoquera cette décision chez beaucoup, et les reproches, que, paradoxalement, elle me vaudra».
«A mes yeux, la condition sinequanone du succès c'est évidemment le rassemblement le plus large possible de la droite et du centre. Aujourd'hui ce rassemblement est devenu plus difficile. Une partie du centre, que certains d'entre nous ont rudement stigmatisé, nous a quittés. Comme l'a montré la manifestation d'hier au Trocadéro, le noyau des sympathisants et militants LR s'est radicalisé. François Fillon n'a cessé de réaffirmer sa détermination et hier soir encore son obstination».
«Les Français veulent un profond renouvellement de leurs dirigeants politiques et à l'évidence, je n'incarne pas ce renouvellement». «Les récentes péripéties ont encore accru l'exigence d'exemplarité des Français vis-à-vis de leurs femmes et hommes politiques. Ici encore, je ne peux répondre pleinement à cette exigence même si, la justice qui m'a condamné, m'a exonéré de tout enrichissement personnel». «Je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture, aux démolisseurs de réputation». «Pour moi, il est trop tard».
C'est déjà ça de gagné.