De Philippe de Villiers dans le JDNews :
[…] La France traverse une épreuve inouïe qui met en jeu son existence même. Nous cumulons toutes les crises. Une crise parlementaire : il n’y a pas de majorité arithmétique. Une crise institutionnelle : le système dyarchique est bloqué. Une crise financière : on est lestés de plomb et d’impôts. Une crise nationale : on n’a plus la même définition de la nation entre les trois France, celle de l’ubérisation – la post-France mondialisée –, celle de la créolisation – le peuple-monde de Mélenchon –, celle de la tradition – la France des ferveurs résiduelles. Enfin, nous vivons une crise sociétale : il n’y a plus d’accord sur les repères essentiels de la vie commune. Nous n’avons plus la même définition des murs porteurs. Gabriel Attal vient de rappeler le maître d’équipage à son devoir de progressisme sociétal.
Cette épreuve de gros temps, elle porte un nom : c’est une « crise de régime ». Qu’est-ce donc qu’une « crise de régime » ? C’est quand un régime s’avère incapable de régler un problème vital du moment. La IVe République est morte de n’avoir pu régler le problème de l’Algérie. La Ve va mourir de ne pouvoir régler le problème de l’immigration qui nous submerge. Nous assistons à l’effondrement de la Ve République.
Collapsus
Effondrement de la Vº République ? Ne serait-ce pas l’effondrement de la République tout court ?
Oncle-Donald
La chute de la Ve ne serait pas le retour à la monarchie (et je le dis alors que je suis monarchiste).
Ce serait plus probablement quelque chose de moins bien que la République (non pas au sens idéologique, mais institutionnel), avec des enclaves gouvernées ici ou là par des petits chefs politiques et religieux.
Louis XVI a eu beau prier que son sang ne retombe pas sur la France…
Quand bien même il y aurait un sursaut, le rapport démographique est tel qu’il n’est plus possible d’assimiler des gens qui ne le veulent pas. Et même si la paix revenait par une vraie politique de droite, les gens oublieraient ce qui a fait leur malheur et recommenceraient à voter à gauche. Après tout, c’est bien ça, notre histoire politique récente : une large majorité est contre l’immigration et on a quand même des présidents socialistes qui se font élire. Que les gens se fassent avoir par des candidats faussement de droite qui promettent le Kärcher, c’est quand même la manifestation d’une volonté de sécurité et de maîtrise de l’immigration ; mais quand ils votent ensuite pour la gauche en sachant bien ce qu’elle veut sur l’immigration et la sécurité, c’est révélateur d’une absence de mémoire.
C’est comme ces gauchos qui fuient les métropoles pour aller voter à gauche en province.
Horace
Bravo Philippe de Villiers, bien vu, bien dit.
D'Haussy
J’espère que c’est vrai, l’haleine putride de Marianne devient insupportable.
Michel
Effondrement de la Ripoublique tout court : c’est plutôt une bonne nouvelle…
Vivement que l’on soit débarrassé de ce régime de voyous, de profiteurs et de parasites, tous francs-maçons vendus aux ennemis de la France…
cadoudal
Une nouvelle Commune socialiste ?
Les socialistes ont brulé Paris en 1871, ont dirigé la guerre de 14 et la débâcle de 1940.
Les conditions ne sont pas réunies pour la Contre Révolution catholique et royale.
TuTux0743
Y’a pas que la France qui est en statu quo, mais bien l’ensemble de la nuisance et mécréance de tout ces états profonds mondiaux (intérêts et névroses diverses) ! C’est bien beau tout ces mélanges culturel et de genres, au forceps, mais il semble que ça engendre un sacré foutoir d’individualité … La fête risque de se finir en pugilat …