De Philippe de Villiers dans le JDNews :
[…] La France traverse une épreuve inouïe qui met en jeu son existence même. Nous cumulons toutes les crises. Une crise parlementaire : il n’y a pas de majorité arithmétique. Une crise institutionnelle : le système dyarchique est bloqué. Une crise financière : on est lestés de plomb et d’impôts. Une crise nationale : on n’a plus la même définition de la nation entre les trois France, celle de l’ubérisation – la post-France mondialisée –, celle de la créolisation – le peuple-monde de Mélenchon –, celle de la tradition – la France des ferveurs résiduelles. Enfin, nous vivons une crise sociétale : il n’y a plus d’accord sur les repères essentiels de la vie commune. Nous n’avons plus la même définition des murs porteurs. Gabriel Attal vient de rappeler le maître d’équipage à son devoir de progressisme sociétal.
Cette épreuve de gros temps, elle porte un nom : c’est une « crise de régime ». Qu’est-ce donc qu’une « crise de régime » ? C’est quand un régime s’avère incapable de régler un problème vital du moment. La IVe République est morte de n’avoir pu régler le problème de l’Algérie. La Ve va mourir de ne pouvoir régler le problème de l’immigration qui nous submerge. Nous assistons à l’effondrement de la Ve République.
Collapsus
Effondrement de la Vº République ? Ne serait-ce pas l’effondrement de la République tout court ?