Mylène Troszczynski, Député européen du groupe ENL, met en garde :
"[…] Le Journal du dimanche, le 30 avril, avertissait : « Avis de gros temps social : une série de restructurations devrait marquer, cette fois encore, le début du quinquennat du futur Président. Textile, restauration, énergie, distribution : de nombreux secteurs sont concernés […] 610.000 salariés dont les entreprises ont recouru à un administrateur en 2016 pour éviter la cessation de paiement. »
Il appartient à M. Macron de continuer à masquer cette chute en distribuant des allocations à crédit et des jeux du cirque. « Il est beau, jeune et diplômé » ne suffira pas.
D’autant que se profile une crise pire que la précédente. Je veux parler de La Folie des banques centrales bien décrite par l’économiste Patrick Artus : « Les banquiers centraux […] mènent des politiques hyper-expansionnistes, dominées par la nécessité de voir les taux d’intérêts rester bas afin de sauver les emprunteurs, les investisseurs et les banques et par la nécessité de ne pas prendre le risque de voir baisser le prix des actifs. »
Le chef économiste de Natixis poursuit : « Ils ont ainsi fini par créer une structure mondiale du prix des actifs totalement artificiels, des prix qui n’incitent qu’à faire de mauvais investissements et sont en passe de ruiner la planète. »
« Une telle distorsion entre création monétaire et création de richesses, entre les marchés et l’économie réelle, ne pourra durer éternellement […] il faut s’attendre à une nouvelle crise, pire encore que la précédente. »
Après tout, c’est une bonne chose, qu’un banquier soit à la tête de l’État, le jour où la fausse économie créée par la sphère bancaire s’effondrera. Il sera doublement responsable : en tant que banquier et politicien. Et on ne pourra accuser les patriotes d’avoir la moindre part de responsabilité dans cet effondrement."