D'Anne Brassié :
"Vous cherchez une idée pour occuper les
derniers jours d’Aout ? Visitez d’urgence, dans le Maine et Loire,
l’église de Saint Pierre de Gesté. Vous pourrez peut être convaincre les
déconstructeurs de reconstruire, rappeler au maire qu’il doit
entretenir son église au même titre que son terrain de foot, et
accessoirement obéir comme les autres à la loi et enfin entraîner les
habitants du village à résister. […]Vous souhaitez réagir, manifester votre refus de toute destruction, contactez nous:
Organiser un pic-nic
devant l'église après avoir prévenu la presse et la télévision locale,
c’est simple comme bonjour. Cette église est l’église de tous, la
mémoire et l’avenir de tous, ceux qui y vont comme ceux qui n’y vont
pas. Une ville ou un village dont on détruit l’église est une ville ou
un village décapité. Souvenez vous de Saint Jacques d’Abbeville qui se
dressait fièrement dans un paysage ravagé par deux guerres. Un sinistre
jardin en forme de croix la remplace. L’église de Chauffailles, en Saône
et Loire, devait, elle aussi, être rasée et un centre commercial devait
prendre sa place. Un nouveau maire trouva les moyens de financer les
travaux. Etre néogothique n’est pas une maladie honteuse. Au 19 ème
siècle, certains architectes voulurent imiter leurs grands ancêtres. Au
nom de qui et de quoi faudrait il leur préférer les adeptes de la
doctrine marxiste: du passé faisons table rase? On ne détruit pas une
vieille église, on veille sur elle, on la soigne comme une personne
âgée. Le sort de dizaines d’autres églises dépendent de chacun de nous.
Si les civilisés restent assis les barbares raseront ces églises l’une
après l’autre. Levons nous et défendons les."