Le 5 mai 2023, près d’Alès, deux sœurs, Halima et Fatima Zerhouni, ont été tuées par Mohamed O. Leurs proches dénoncent un « dysfonctionnement administratif ».
Le Marocain, qui avait épousé Halima, était en situation irrégulière en France. Il était aussi fiché S et avait fait l’objet de deux obligations de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2019.
« Ce monsieur n’avait rien à faire en France ! Si on l’avait su, jamais de la vie Halima ne l’aurait épousé. C’est pour ça que nous avons décidé de déposer une plainte contre l’État. »
Cro-Magnon
Que la communauté musulmane se révolte contre ses brebis galeuses, malheureusement je n’y crois pas une seconde !
Vladu
Il ne s’agit pas de “la communauté musulmane”, mais de personnes particulières qui sont dotées de libre arbitre, comme vous et moi.
Plutôt que de déclarer de façon abrupte qu’elles sont incapables de toute liberté personnelle à cause de la pression communautaire, aidons plutôt celles qui sont de bonne volonté à se libérer de cette pression !
En l’occurrence, cette plainte va incontestablement dans le bon sens : il faut en encourager les auteurs.
Cro-Magnon
Le libre arbitre tant prôné par la religion de paix… etc !
D'Haussy
“L’ennemi c’est l’État” – Laurent Obertone
Garde67
Cette énième affaire révèle deux choses qu’il faut souligner.
Puisqu’il est question de l’islam, une fois de plus, il faut ouvrir les yeux. L’islam n’est pas qu’une religion, c’est avant tout un système juridique (la charia), un système politique et une civilisation. L’islamisme, qui n’est que la radicalisation de l’islam, constitue une différence de degré et non pas de nature (dixit Rémi Brague). Les radicaux islamistes sont des musulmans comme les autres (les tièdes ou les indifférents). Convertir le monde est la vocation de l’islam comme du christianisme. À la différence que la conquête islamique n’emploi pas les moyens évangéliques, qui eux commencent par la rencontre personnelle avec Jésus. Les musulmans qui font cette expérience-là se convertissent au christianisme sans violence et avec joie. Ne soyons pas craintifs face à ces conversions. On peut sortir du “système” islamique.
Deuxième point soulevé : l’État et sa mise en cause dans le drame subit par cette famille.
Qu’est-ce que l’État, sinon l’émanation du peuple. L’État bien compris est au service du peuple tout entier et de l’homme en particulier. Il n’est donc pas l’ennemi du peuple. S’il est perçu comme tel, c’est qu’il y a un grave problème. J’y vois principalement la cécité de l’État à refuser la transcendance. L’État républicain qui est le nôtre, ignore le besoin premier de l’homme : la nécessaire spiritualité qui le tourne vers Dieu. Un État vraiment au service de l’homme et de la femme comprendrait aisément que le mariage (ici en question) n’est pas qu’un contrat, mais une union qui engage librement un homme et une femme sous le regard de Dieu.
Hélas, la législation sur le divorce sans cesse libéralisé, et la promotion des unions illégitimes, empêche l’État d’être au service de la vérité et de la vie. D’où ces procès inévitables qui traduisent l’effondrement de la foi et de la raison.