Personne n'en parle, sauf Jeanne Smits :
"Bien sûr, c'est un fait divers. Un fait divers de l'autre bout du monde. Un fait divers qui ne permet pas de mettre en accusation l'Eglise catholique, son «insensibilité» et ses «erreurs de communication.» Une fillette de 11 ans, est tombée enceinte après avoir été violée dans la province du Sul de Minas au Brésil. Sur ordre de la justice, elle a été avortée à 2 mois de grossesse. Elle avait identifié son agresseur (qui avait aussi violé ses sœurs de 15 et 13 ans), un proche de sa famille qui fut arrêté, puis interrogé, et enfin très rapidement relâché, faute de preuves. Vous n'en avez pas entendu parler au journal télévisé. Ça, c'était bon pour l'affaire de Recife, en mars dernier, où la presse mondiale versa des larmes de crocodile sur une petite fille violée par l'amant de sa mère. […] De cette mobilisation mondiale, la petite fille d'Alagoinha ne tira aucun bénéfice ni sans doute aucune consolation. En revanche l'opprobre était jetée, y compris par des catholiques bon teint, sur le curé de sa paroisse et l'archevêque de Recife, Mgr José Cardoso Sobrinho, qui avaient entouré la fillette d'une paternelle sollicitude tout en refusant qu'elle devienne le lieu d'un crime atroce, la mise à mort des deux enfants qu'elle portait. […]
Qui pleurera sur le viol, le traumatisme subi par la fillette ; qui dénoncera l'impunité de son agresseur ? Où sont les grandes consciences ? Celles-ci ne peuvent-elles pas s'émouvoir, non plus, de cet «avortement à répétition» sur une fillette alors même que 300 médecin, de religions diverses, d'ailleurs, n'étaient pas disposés à le pratiquer ? C'est qu'il manquait le bouc émissaire ; l'histoire n'était pas utile aux militants mondiaux de l'avortement à la demande."
Jean Theis
Chère Jeanne, les grandes consciences sont en train d’amener le public à croire que les relations sexuelles entre enfants et adultes sont excellentes pour les enfants.
Alors …
Ann O'Neem
Dans un premier temps, je pense qu’il serait de bonne guerre de promouvoir le droit de NE PAS avorter.
Faire reconnaître qu’aucune autorité : étatique, médicale, maritale ou parentale, ne peut obliger une femme enceinte, même de 11 ans, à avorter.
C’est CELA le premier droit de choisir !