Lu dans Christianophobie Hebdo :
"Une gamine en train de mourir de ses brûlures infligées par les combattants fous de l’État Islamique, a, dans ses derniers mots, demandé à sa mère désespérée de leur pardonner. C’est un acte incroyable que celui de cette gamine de Mossoul, en Irak, demandant le pardon pour ses assassins, alors que, brûlée au quatrième degré, elle était en train de mourir dans les bras de sa mère.
L’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] a incendié la maison de cette famille chrétienne à Mossoul après avoir exigé d’elle l’argent de la djizîa, un impôt re ligieux […]. Les terroristes se livraient à leur porte à porte habituel de menaces et ils lancèrent un ultimatum à la mère de cette gamine, dont le nom n’est pas connu. L’EIIL demanda à la famille de payer l’impôt ou de quitter immédiatement sa maison. Jacqueline Isaac, défenseur des droits de l’homme, a précisé : «Les combattants étrangers de l’EIIL étaient devant sa porte et lui ont dit : “Vous n’avez que deux choix : ou vous partez maintenant ou vous payez la djizîa”. Elle a répondu : “Je vais la payer mais accordez-moi quelques secondes, ma fille est sous la douche”. Ils lui ont dit: “Pas une seconde” et ils ont mis le feu à la maison avec une torche depuis la salle d’eau où la gamine se douchait ».
Les flammes ont ravagé la maison de la famille. La mère et sa fille ont réussi à s’échapper, mais, quelques heures plus tard, cette dernière décédait de ses blessures catastrophiques. Mlle Isaac ajoute : « La gamine était brûlée au quatrième degré, et sa mère, faisant tout ce qu’elle pouvait pour la sauver, l’emmena aussi vite que possible vers un hôpital, mais l’enfant mourut dans ses bras. Les derniers mots que sa fille prononça furent : “Pardonne-leur”. »
Les derniers mots de cette gamine, que l’on suppose avoir autour de 12 ans, ont bouleversé bien des personnes. Un porte-parole de l’organisation charitable Open Doors a rappelé que « l’Irak était un des endroits les plus dangereux au monde pour les chrétiens. Des milliers ont été contraints par l’État Islamique autoproclamé de fuir leurs maisons. Malheureusement, ce n’est qu’un exemple de plus des atrocités commises par les extrémistes dans la région, mais j’entends souvent ce type d’histoires incroyables, où des chrétiens pardonnent à ceux qui les persécutent. »