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L'Eglise : L'Eglise en France

Une guerre d’usure

Une guerre d’usure

De Christian Marquant, président de Paix Liturgique :

Contre la liturgie traditionnelle est menée une guerre parfois violente, mais aussi une guerre d’usure : vexations, suppressions, grignotages.

Rumeur : il se dit dans les Dicastères que c’est sur intervention directe du pape que le cardinal Sarah a été empêché par l’archevêque de Paris de célébrer la messe traditionnelle, à l’occasion des 40 ans du pèlerinage de Chrétienté, dans l’église Saint-Roch, ce samedi 8 (il sera remplacé par le Père Abbé du Baroux).

Un point est particulièrement visé par les anti-liturgie traditionnelle : celui des sacrements. Désormais, en bien des églises, les baptêmes et les mariages traditionnels soulèvent des difficultés. Quant aux confirmations traditionnelles, de nombreux diocèses, tel le diocèse de Paris, n’en célèbrent plus, sans d’ailleurs s’en expliquer.

Nous devons être particulièrement vigilants. En effet, dans bien des cas, on propose de « couper la poire en deux », ce qui revient en fait à refuser de célébrer le sacrement de manière traditionnelle. Des curés, comme dans le diocèse de Créteil, proposent des baptêmes nouveau rite auquel on rajouterait un ou plusieurs exorcismes. De même, offre-t-on des mariages célébrés non pas avant la messe mais au cours de la messe, selon le formulaire nouveau : « Je te reçois comme épouse et je me donne à toi, etc. ». Ou encore, presque systématiquement les évêques proposent dans un premier temps aux adeptes du rite traditionnel de célébrer la confirmation au cours d’une messe, comme cela se fait dans le nouveau rite, messe tridentine mais enrobant le sacrement donné en latin selon le rite nouveau.

Notre réponse est non, tout simplement ! D’abord parce que nous défendons toute la liturgie traditionnelle, dont chaque partie porte une signification précieuse. Ensuite, parce que n’étant pas « du côté du manche », mais du côté de ceux sur lesquels cogne le manche, il est de la plus élémentaire tactique de ne pas céder de terrain.

Nous redirons notre détermination de ne rien céder, samedi, 14bis avenue du Président-Wilson, de 12h à 12h 30. Le collectif Paris Tradition 14, qui organise la récitation du chapelet tous les dimanches à 18h devant Notre-Dame du Travail, les veilleurs qui récitent le chapelet devant les bureaux de l’archevêché 10 rue du Cloître Notre-Dame les mardis et jeudis à 13h, ceux qui le récitent en l’église St-Georges de La Villette le mercredi à 17h, les fidèles de Saint-Germain-en-Laye qui se voient obligés de célébrer une messe « sauvage » tous les dimanches à 11h, 20 Rue Armagis, ne cèdent rien non plus.

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