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Immigration

Une guerre ethnico-religieuse sur le sol de France

Une guerre ethnico-religieuse sur le sol de France

De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

Une part désormais significative de notre territoire national est entrée en sécession. La réalité décrite par le film de Cédric Jimenez Bac Nord est maintenant duplicable à des centaines d’exemplaires. La question n’est plus de savoir si une guerre civile, ou plutôt une guerre ethnico-religieuse aura lieu sur le sol de France mais quand et avec quelles proba­bilités de succès pour les différents protagonistes.

UNE IMMIGRATION INASSIMILÉE

Depuis plusieurs décennies des populations immigrées nombreuses, étrangères à notre culture et à notre civilisation, ont rejoint notre territoire national. Ce fut, d’abord, une demande du patronat toujours désireux de bénéficier d’une main d’œuvre docile et bon marché, ensuite, dans le cas de l’Algérie une conséquence logique de la «capitulation » d’Evian qui prévoyait une libre circulation des ressortissants algériens en France et, enfin, un des soubresauts du « sanglot de l’homme blanc » coupable d’avoir fait « suer le burnous » et condamné pour cela à expier, jusqu’à la fin des temps, ce crime en accueillant toute la misère du monde extra européen. Les instruments d’assimilation qui avaient fonctionné pour les immigrés polonais, espagnols ou italiens du début du XXème siècle ont été détruits : l’école, le service militaire, l’Eglise qui dans ses patronages et ses œuvres de jeunesse « francisait » ces populations catholiques. La droite libérale qui ne voit dans les hommes que des producteurs et des consommateurs, estimant qu’un pasteur bambara peut tout à fait prendre la place d’un ouvrier flamand, a semblé ignorer que les êtres humains sont d’abord des êtres de culture et que le choc des civilisations peut s’incarner dans des réalités très prosaïques comme l’habillement, le régime alimentaire, les codes de déférence, etc. La gauche, rongée par la mauvaise conscience, biberonnée aux grandes utopies : La France patrie des droits de l’homme, terre d’asile, etc. ne cessait d’expier par l’accueil de tous les étrangers ses collusions avec son passé colonial. Les uns et les autres se rejoignant sur un mantra : la République et sa religion, la laïcité résoudront tous les problèmes.

Las, au fil des années l’Islam a renforcé son emprise sur ces populations dont certaines ne demandaient qu’à s’occidentaliser. Devenir français ! Pourquoi ? Est-ce vraiment désirable et souhaitable ? Qui est fier d’être, ou de devenir, français ? D’ailleurs beaucoup de ces jeunes de la deuxième ou troisième génération d’immigrés annoncent la nationalité de leurs parents quand on leur demande de se définir. Combien de « Français de papier » parmi les milliers de supporters marocains qui ont régulièrement envahi et occupé, dans la plus totale impunité, les Champs- Elysées en décembre dernier lors de la dernière coupe du monde de football ? Qui peut avoir l’inconscience, hormis grâce particulière, de quitter le confort de l’Umma, communauté en pleine expansion démographique et politique, pour associer son destin à un pays dont le mépris de la loi naturelle (mariage pour tous, théorie du genre, dictature LGBT, etc.) est un objet de scandale et de mépris pour des populations fermement attachées à certains éléments de la loi naturelle. Quand les autorités du pays d’accueil ne cessent de battre leur coulpe sur la poitrine de leurs prédécesseurs, faisant du Français de souche l’héritier, accablé et repentant, d’esclavagistes forcenés, de colons sadiques et de collaborateurs névrosés. Les assauts récents contre les bâtiments publics, les forces de police, les pompiers, les écoles, les bibliothèques, etc., tous symboles de la France et de ses institutions manifestent de la part de beaucoup de ces jeunes une haine de notre pays que même les commentateurs les plus complaisants ne parviennent plus à dissimuler.

UNE PARTITION EN COURS

Les faits sont là. La partition sur des bases ethnico religieuse annoncée, et redoutée, par certains n’est plus un risque ou une prophétie, elle est une réalité. Ainsi lors des élections législatives de juin 2022 la NUPES de Jean-Luc Mélenchon l’a emporté dans les douze circonscriptions de Seine Saint-Denis. De son côté le Rassemblement national de Marine Le Pen l’emportait dans sept des huit circonscriptions du Var. Ce n’est pas en déversant de nouveaux milliards d’Euros dans les banlieues afin de reconstruire les 1059 bâtiments incendiés ni en faisant la promotion de l’éducation sexuelle à l’école que seront résolues les difficultés posées par l’état de sécession de nombreux pans de notre territoire national. Il est déjà bien tard, alors que la bande de pieds nickelés qui président aux destinées de notre malheureux pays n’est en mesure ni de ralentir le flot des nouveaux immigrés ni de faire exécuter les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) prononcées par la justice. Il est à craindre que le destin de notre pays ne soit celui du Liban, soit la morcellisation de la France sur des bases ethnico-religieuses. Tel quartier, ou telle ville, sera peuplé de Marocains, tel autre d’Algériens, tel autre de Maliens, tel autre de Français de souche, etc., chacun régi par sa loi propre. L’histoire est implacable. Elle a ses lois, aussi impitoyables que les lois physiques. Ne voyons-nous pas s’accomplir sous nos yeux la prophétie du maréchal Juin, pied-noir natif de Bône : « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » Mais nous savons aussi qu’il est toujours possible de se relever, même du péché mortel. A condition de s’en repentir et de réparer. Le 29 juillet 1916, le désormais saint Charles de Foucauld prophétisait de son ermitage de Tamanrasset : « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens ». Ces lignes n’ont rien perdu de leur actualité, bien au contraire, confortées par le dénouement sanglant de l’aventure algérienne. C’est dire si l’état de l’Eglise de France, à qui incomberait cette mission d’évangélisation mais surtout préoccupée de rompre avec la Tradition liturgique de l’Eglise et de se convertir à une synodalité aussi indigeste que résolument révolutionnaire, n’invite guère à l’optimisme. Néanmoins nous savons que rien n’est impossible à Dieu et que c’est dans l’humble accomplissement de nos fidélités domestiques que se préparent les temps de Résurrection.

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