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Culture de mort : Avortement

« Une IVG n’est jamais anodine »

« Une IVG n’est jamais anodine »

Vous pensiez connaitre le métier de sage-femme ? Et bien… détrompez-vous ! Les sage-femmes ne sont pas là pour donner la vie… mais pour accompagner les femmes qui portent un enfant, soit pour donner la vie, soit pour avorter l’enfant.

Cette sage-femme est pour l’avortement, mais elle le reconnait :

Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.

Caroline Carn, sage-femme libérale au pôle de santé Marguerite Laisné de Vaudumont, à Valognes (Manche), est interrogée dans Ouest-France. Depuis le 1er juin 2016, les sages-femmes peuvent pratiquer l’avortement par voie médicamenteuse. La professionnelle de santé explique :

Nous pouvons désormais établir le protocole de la demande avec en premier lieu le certificat d’arrêt de grossesse. Notre rôle est de recueillir le souhait de la patiente, de l’informer du protocole médicamenteux, de la soutenir dans sa démarche et lui apporter un accompagnement lors de la prise de médicament. Il est aussi de notre engagement d’orienter la personne vers la solution la plus adéquate pour son IVG soit à domicile ou à l’hôpital. Par la suite, nous proposons aussi les solutions contraceptives les mieux adaptées.

Concernant les adolescentes, elles sont très au fait de leur situation et des démarches, on ressent que l’information faite au collège et au lycée a été transmise. L’adolescente n’a pas obligation de le dire à ses parents mais doit être accompagnée d’un adulte quand elle vient au cabinet. En revanche, je conseille toujours à la jeune fille d’aborder sa détresse avec ses parents, il sera trop difficile dans sa vie d’adulte de porter ce secret.

Quand je pressens un temps de doute d’hésitation au sein d’un couple, j’invite à se revoir quelques jours après la première consultation. Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.

Et pour cause ! L’élimination d’un enfant à naître n’est pas anodin !

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1 commentaire

  1. S’il vous plaît bannissez ce sigle inventé pour édulcorer ce qui n’est rien d’autre qu’un crime des plus barbares et n’ayez pas peur d’utiliser le mot, en français on dit “avortement”

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