Un ami prêtre nous envoie cet article à propos des cérémonies de l’Immaculée Conception à Lyon:
Je suis un vieux monsieur qui marche très mal mais je ne pouvais pas ne rien faire le 8 décembre.
Parti de loin je me suis approché au plus très de mon but. Malgré mes demandes aux policier impossible d’aller plus loin en voiture. Avec ma canne je parcours non sans un grand effort les 2 kilomètres jusqu’au sanctuaire. Et là, un service d’ordre musclé me fait savoir qu’il est impossible d’entrer dans la Basilique. Après beaucoup de négociations un responsable me fait entrer.
Un jeune, en une seconde, me laisse sa place. Et je me retrouve à côté d’un autre jeune non baptisé qui venait pour la première fois de sa vie à une messe. Très belle messe présidée par l’archevêque de Lyon avec une très belle chorale. Des centaines de jeunes massés dans la Basilique et la crypte… Et une jeunesse fervente. Pour beaucoup à genoux à la consécration et nombreux sont ceux qui ont communié à genoux.
Je m’avance doucement et me mets à genoux sur le sol. Une personne du service d’ordre et le prêtre m’aide à me relever. Que de grâces en peu de temps et ce n’est pas fini. Encore un peu de patience…
La longue file des séminaristes et des prêtres avancent vers la sortie. L’archevêque bénit à droites et à gauche. Sur le parvis, Mgr de Germay et l’un de ses auxiliaires parlent avec des jeunes, mitre en tête. L’archevêque ne refuse pas de laisser baiser son anneau.
Mais, un peu plus loin, nous attend le fameux vin chaud bien connu des Lyonnais avec une crêpe servis par les séminaristes. Un peu de musique et des chants viennent agrémenter ce moment convivial. Je suis heureux d’être au milieu de ces jeunes mais il faut songer à redescendre… Je crains ce moment. A peine la descente commencée, je fais signe à une jeune fille et un jeune homme. Bien appuyé sur un bras solide, je peux entamer cette descente. Au milieu, un vin chaud attend ceux qui voulaient. Mes deux jeunes n’avaient pas participé au vin chaud servi après la messe. Nous nous sommes attablés et ces deux jeunes n’étaient pas baptisés. La jeune fille, après une « révélation », commençait un chemin vers le baptême et le jeune homme réfléchissait encore.
En conclusion, chers lecteurs du Salon Beige, j’ai pu constater ce que je lis régulièrement sur toutes vos publications: une jeunesse ardente, fervente et en chemin vers Dieu. Le Bon Dieu et la sainte Vierge en ce 8 décembre ont rendu au centuple l’effort que j’ai fait.
Avec vous et tous ceux qui gardent un cœur jeune malgré les âges, je redis : Deo gratis, Magnificat !
