Mardi 14 juillet, le Parlement slovaque a adopté en première lecture une proposition de loi prévoyant de faire passer le délai de réflexion obligatoire de 48 à 96 heures et de demander deux certificats médicaux provenant de deux médecins différents, au lieu d’un seul, pour avoir accès à un avortement thérapeutique en cas de problème de santé du fœtus.
Le député à l’origine de la proposition de loi, Anna Zaborska, défend que son objectif
« est de donner le libre choix aux femmes enceintes pour qu’elles se décident sans pression de temps ».
Catholique, Mme Zaborska est une élue du parti anticorruption du premier ministre, Igor Matovic. Elle milite pour que l’avortement soit un jour jugé mauvais, « comme pour les violences faites aux enfants ».
La proposition de loi devra être à nouveau votée à l’automne pour être définitivement adoptée.
Introduit sous le communisme, l’avortement légal a plongé à 5 824 en 2019, son niveau historique le plus bas.
Chouan85
Le soleil se lève à l’est et il brille : Slovaquie, Hongrie, Pologne, Russie.
A l’ouest le soleil s’est couché mais il ne se lève plus. Les ténèbres ont envahi nos pays et particulièrement la France, fille (infidèle) aînée de l’Eglise.
F. JACQUEL
Et, une fois encore, un “petit pays” d’Europe centrale, survivant du glacis soviétique, nous donne une leçon de vie.
Cela confirme ce mot de Saint Jean-Paul II, alors qu’il n’était encore qu’Archevêque de Cracovie. De passage chez des amis à Paris, il déclara que ce qui manquait à la France, c’était 25 ans d’occupation soviétique. Il n’avait pas tort : force est de reconnaître que toutes les mesures de résistance aux modes actuelles (LGBTQ+, avortement, immigration sauvage, …) sont prises par des pays qui ont vécu sous la férule soviétique.