Une maman héroïque, qui a donné sa vie pour son enfant (Metronews) :
"Une Américaine de 34 ans a été victime d'une complication rarissime au moment d'accoucher. La vie de son enfant étant en jeu, elle a préféré se sacrifier en privilégiant une opération dangereuse pour elle. Elle n'a pas survécu."[…]
[…]"Les faits remontent au 3 novembre : ce jour-là, la jeune femme se rend dans une maternité du Colorado pour donner naissance à un petit garçon, son second enfant. Mais rapidement, les choses se compliquent : le liquide amniotique se mélange avec le sang de Karisa [la mère – NDMB].
"Cela a fait lâcher tous les organes", explique le Docteur Kelly Gerow à 9News. "Nous ne savons pas comment empêcher cela". D'après les experts, ce genre de complication pendant l'accouchement survient dans environ 1 cas sur 80.000. La plupart du temps, la mère est condamnée.
Deux options s'offrent alors à Karisa, qui doit nécessairement subir une césarienne : la première consiste à subir une anesthésie spinale, pour endormir le bas de son corps. Problème : ce mode opératoire est long et, déjà, le cœur de son bébé montre des signes de faiblesse sur le monitoring. L'autre option consiste à choisir une anesthésie générale, bien plus rapide mais très dangereuse pour la patiente, au regard de son état critique. Mais Karisa n'hésite pas : elle opte pour la seconde option.
La jeune femme de 34 ans, déjà maman d'une fillette de huit ans, est probablement condamnée, elle le sait. A son réveil, elle a à peine le temps de prononcer ces derniers mots, à propos de son nouveau-né : "Combien pèse-t-il ?". Puis elle succombe malgré les efforts des médecins pour la sauver."[…]
clemsius
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Jean (15,13).
DUPORT
Une histoire qui ressemble à ce qui est arrivé à la Sainte Gianna Beretta Molla proclamée bienheureuse le 24 avril 1994 puis Sainte le 16 mai 2004 par sa Sainteté le Pape Jean Paul II
Pertus
Grandes et multiples Louanges à Elle. Quel bel exemple à citer aux écolières! Dieu sachant reconnaitre les siens, elle aura sans nul doute, une place de choix au Paradis.
Jean Ferrand
C’est une sainte au ciel. Nous pouvons déjà la prier.
werther
Immense acte d’amour:mourir pour donner la vie.
Loïc
Quel acte d’abandon et d’amour! C’est bouleversant, c’est édifiant et c’est parmi les plus beaux actes de charité!
Prions pour elle afin que le Bon Dieu accueille son âme en Sa sainte Miséricorde!
NOLLEZ
Cette héroïque maman sera certainement accueillie par Sainte BERETA MOLA qui l’a précédée dans ce sacrifice. Puisse le Seigneur l’accueillir sans délai pour son magnifique témoignage, aux antipodes du “droit fondamental à l’avortement”.
@c_pantalon
Calmons nous : cette info relève simplement du sensationnalisme à l’américaine.
Cette femme est morte d’une embolie amniotique, dont le pronostic est toujours catastrophique. Le Dr Gerow dit bien sur 9news : “Many of the mothers who develop the condition do not survive.”
Une fois la décision de césarienne prise en urgence le type d’anesthésie se décide très vite sans vraiment pouvoir expliquer à la mère : il n’y a qu’une différence infime de quelques minutes entre une anesthésie générale ou une rachi-anesthésie, et on choisi toujours l’AG à chaque fois que c’est nécessaire pour sauver l’enfant.
Dans ce cas cela devait être la seule option, en tout cas si on se réfère aux pratiques françaises. La mère s’est réveillée, elle n’est donc absolument pas morte à cause du choix de la technique anesthésique, mais de l’embolie amniotique.
Après, l’entourage peut en avoir bien sûr une lecture différente !
Un anesthésiste, Le Mans
garfunkel
Une belle âme pour laquelle nous pourrons prier dans nos oraisons quotidiennes.
Sandrine
Il n’y a pas que les USA…
En France nous avons le cas de Caroline Aigle morte pour avoir refusé un traitement néfaste au bébé dont elle était enceinte.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Aigle
Il y a aussi le film “Haut les coeurs” avec Karin Viard, qui relate une histoire semblable arrivée à la réalisatrice, qui a survécu.
Un certain nombre de mères font ce choix de faire passer l’enfant d’abord, dans la simplicité et l’anonymat.
Dont ma propre grand-mère, gravement malade et enceinte.
Beaucoup d’entre nous le feraient pareillement en cas de problème. La maternité révèle en nous des forces insoupçonnées.
marc marell
Il y a quelques années, Caroline Aigle, première femme pilote de chasse en France, a appris qu’elle était atteinte d’un cancer alors qu’elle était enceinte.
Elle a refusé les traitements de chimio qui lui donnaient de bonnes chances de survie sachant que cela aurait sacrifié son enfant.
Elle a eu le bonheur je crois de connaitre son petit quelques jours avant de monter beaucoup plus haut qu’avec son mirage 2000.
Honneur à ces femmes dont l’héroïsme est rarement connu.
gallifet
Nous vous remercions d’avoir rappelé le sacrifice de Caroline Aigle.
Encore une belle âme dont la France est féconde.