[…] Un scanner effectué à 22 semaines de grossesse a révélé aux parents Angela et Michael Bakker, de Reno, Nevada, dans le sud des États-Unis, que leur enfant à naître souffrait d’un retard de croissance intra-utérin. Des amis leur ont alors conseillé de se rendre à San Francisco pour obtenir un deuxième avis.
« Ils nous ont dit à peu près la même chose que ce que nous avions entendu à Reno », a déclaré Michael à Epoch Times dans une interview vidéo.
« Ils ont estimé qu’elle pesait environ 350 grammes, et ils ont dit qu’il fallait peser environ 500 grammes pour survivre à la naissance. »
Il a été déterminé qu’Angela présentait les prémices d’une prééclampsie (une complication de la grossesse liée à l’hypertension artérielle) ; et bien qu’elle ne se souvienne pas que ses médecins aient utilisé le mot « avortement », celui-ci était implicite.
Ils ont en quelque sorte dit : « Nous pouvons toujours mettre fin à cette grossesse plus tôt », a-t-elle déclaré.
« Nous étions à 24 semaines de grossesse et il est illégal de le faire après ce délai », ajoute Michael. Mais ils ont dit : « Nous pouvons toujours faire des exceptions dans votre cas. »
Au moment même où ces mots ont été prononcés, Angela a senti le bébé annoncer sa présence en donnant des coups de pieds. Le couple a décidé que l’interruption de grossesse ne serait pas une avenue.
Pourtant, la maman et le bébé peinaient à tenir jusqu’à 28 semaines, moment charnière où un bébé est considéré bien apte à survivre après la naissance.
En juillet 2015, la prééclampsie d’Angela s’est aggravée et les battements de cœur du bébé sont devenus irréguliers. Ils l’ont emmenée d’urgence au Renown Regional Medical Center ; et Naomi Joy Bakker a été mise au monde par césarienne à 25 semaines de gestation.
Avec 16 médecins sur place, la prématurée est née silencieusement, car elle était trop petite pour que sa voix soit développée. Pourtant, lorsque les médecins ont réussi à l’intuber, la pièce était pleine d’excitation.
Les yeux de Naomi étaient encore fermés et elle pesait moins de 364 grammes, mais elle était vivante. Elle a été transportée d’urgence à l’unité de soins intensifs néonatals, laissant ses parents accablés par tout ce qui s’était passé.
Selon les médecins, les chances que Naomi soit une « enfant normale » étaient inférieures à 1 %, ce qui laissait présager une surdité, une cécité et des hémorragies cérébrales. Les 24 premières heures ont été son plus grand défi, ont-ils dit.
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À l’approche de son 6e anniversaire, Naomi est une enfant normale, qui sait lire, écrire et même faire du snowboard comme son grand frère. Elle aime les morceaux de poulet pané, les plaisanteries et n’a jamais perdu son esprit fougueux. […]
lavergne21
coup de pied miraculeux : future footballeuse ?
Meltoisan
Oui, mais sans genou à terre : elle l’a déjà prouvé !
Cela dit, quelle belle histoire !
lavergne21
oui, bien vu
Abbé Guy Pagès
Combien d’assassins en blouse blanche ?
F. JACQUEL
“Tout ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites.”
Cette minuscule petite fille a manifesté sa volonté de vivre en dépit d’un “risque médical”.
Et, comme bien souvent, les “experts médicaux” se sont lourdement trompés. 6 ans plus tard, celle qui ne devait pas vivre en fait la brillante démonstration. Il serait intéressant de connaître la réaction et les explications de tous ces “experts” qui préconisaient un assassinat plutôt qu’un accueil et des soins éventuels…
Antigone
Bouleversant !
christianlair
Très belle réponse que la vôtre , Jacques RG ! Tout cela est extrêmement émouvant , et prouve une fois encore que l’assassinat des bébés à naître est une monstruosité !