De Pascale Morinière, présidente de la Confédération Nationale des AFC :
Un projet de loi constitutionnelle pour inscrire l’avortement dans la Constitution est présenté aujourd’hui au conseil des ministres.
La phrase suivante serait ajoutée à notre constitution :
« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Cette liberté formulée sans limite dans la constitution pourrait contribuer à faire glisser sans cesse les conditions d’accès à l’IVG, en particulier la clause de conscience des soignants et les délais d’accès.
La clause de conscience des soignants était une condition du vote de la loi Veil, en 1975. Elle s’applique à tous les soignants, pas seulement aux médecins. Pour les promoteurs de l’avortement, l’objection de conscience est le principal obstacle actuel. L’IVG, en étant inscrite dans la Constitution, deviendrait une liberté fondamentale. Elle mènerait à la fin de la liberté de conscience des soignants qui ne pourraient pas s’opposer à une liberté fondamentale de la femme. Les délais d’accès pourraient, eux, à nouveau glisser au fallacieux prétexte des difficultés d’accès à l’IVG.
Les choses pourraient aller très rapidement. Le projet de loi constitutionnelle arriverait en discussion au Parlement début 2024 et, s’il était voté à l’identique par les deux Chambres, pourrait être ratifié par le Congrès début mars.
Que faire ?
La Marche pour la vie aura lieu le 21 janvier : nous vous invitons à y participer très nombreux.
D’ici là, nous vous proposons une mobilisation virtuelle sous la forme d’un micro-trottoir digital en répondant à la simple question : « Que pensez-vous de l’inscription de l’avortement dans la constitution ? ». Pour participer scanner le QR code ci-dessous.
Soyons nombreux à donner notre avis et notre témoignage. Nos retours seront très précieux pour répondre avec conscience et vigueur à la publication de ce projet de loi !
Fernand-SergeDujardin
Pour certaine femmes l’Ivg semble être une méthode de contraception comme une autre. Or l’IVG devrait être réservée aux cas de viols et lorsque une grossesse présente un risque pour la femme. Il existe aujourd’hui de nombreuse méthode légale de contraception :pilules dont celle du lendemain, implants, contraceptifs injectables, patchs, anneaux vaginaux, dispositifs intra-utérins, préservatifs, stérilet, implants.
christianlair
Inscrit ou non dans la constitution , il est hélas trop souvent pratiqué en France , et ce avec les encouragements des partisans de la culture de mort actuellement au pouvoir ! ! ! ………….