Lu sur C-Fam :
"De nouveaux travaux de recherche réaffirment que le genre a pour origine la différence biologique entre homme et femme, ce qui confirme la conception traditionnelle du genre acceptée par la communauté internationale. Les représentants des Etats à l’ONU ont reçu des exemplaires de ces recherches, à un moment où les débats sur « l’identité de genre » font rage : les Etats membres se sont engagés cette semaine à voter sur cette question contentieuse au Conseil des Droits de l’Homme, et ils se préparent au conflit sur la question de l’orientation sexuelle et l’identité de genre cet automne, à l’Assemblée Générale de l’ONU.
« La psychopathologie des opérations chirurgicales de changement de sexe », un article de Richard Fitzgibbons, Phillip Sutton et Dale O’Leary qui a été l’objet d’un réexamen par des experts, remet en question les implications médicales et éthiques des interventions opératoires de changement de sexe (SRS). Les auteurs se basent sur une perspective médicale et biologique selon laquelle le genre humain est un composé génétique, et expliquent que «l’identité sexuelle est inscrite sur chaque cellule du corps et peut être déterminée par test ADN. Cela ne peut pas être changé.» Les auteurs affirment que le sexe biologique ne peut pas changer, et désavouent le concept d’«identité de genre», et l’idée selon laquelle le genre est un construit social ou une perception personnelle séparé du sexe biologique. […]
Les individus qui ont des difficultés à s’identifier à leur sexe biologique souffrent souvent de problème psychologiques plus graves, dont la dépression, d’anxiété sévère, de masochisme, de haine de soi, de narcissisme, et des conséquences d’une enfance troublée par des abus sexuels et des situations familiales troublées. Ces individus ont fait l’expérience de difficultés d’ordre social et sexuelles qui sont les conséquences de ces troubles et de ces expériences négatives, et non du fait qu’ils seraient nés avec le « mauvais corps ». L’opération chirurgicales de changement de sexe, parce qu’elles proposent une solution chirurgicale à des problèmes de nature psychologique, est un choix catégoriquement inopportun – et donc médicalement et éthiquement peu judicieux […]."