Le géophysicien Vincent Courtillot répond à la pétition contre les climato-sceptiques déposée au ministère de la recherche :
"Les pétitionnaires confondent (volontairement?) leur communauté avec
le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat). C'est lui dont je critique le mécanisme. Je maintiens que même
avec les scientifiques les plus nombreux, un système de ce type ne
garantit en rien de dire, à un moment donné, la «vérité scientifique».
Celle-ci ne peut pas être le résultat d'un vote démocratique… Un seul
avis contraire peut se révéler in fine exact. Le XXe siècle en regorge
d'exemples: ainsi, dans mon domaine, celui de la dérive des continents,
un Giec n'aurait su dire la vérité qu'avec soixante ans de retard ! […] Je critique simplement les interprétations de
certains d'entre eux. Est-ce désormais interdit en sciences? En outre,
c'est oublier le fait que les «carbocentristes», comme les
«climatosceptiques» d'ailleurs, ne parlent et ne pensent heureusement
pas tous d'une seule voix. On gomme trop souvent les divergences utiles
qui les opposent. […]Six articles ont été publiés en cinq ans dans des
revues internationales de haut niveau […]. Deux autres
sont soumis à l'évaluation de nos pairs anonymes. Aucun n'a pour
l'instant fait l'objet de critiques scientifiques, à l'exception d'un
article dans EPSL il y a deux ans. Mais nous avons répondu, mes
collègues et moi, point par point, dans la revue. J'ajoute que toutes
nos études ultérieures n'ont fait que renforcer nos premières
conclusions.[ …] La meilleure manière de critiquer nos
résultats scientifiques n'est pas d'envoyer une pétition à des
«tutelles» mais de soumettre par les mêmes voies des articles pour
publication. Comme l'écrit mon collègue physicien Jean-Marc
Lévy-Leblond, «que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux
pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions
revient à reconnaître le manque d'indépendance qui leur est reproché par
leurs adversaires, et qui obère la fiabilité des travaux du Giec»."
Sancenay
que la science retouve sa place naturelle: au service de l’humanité et non pas à son asservissement ,contrairement à la tendance totalitaire actuelle sous couvert de larmoiements sur “notre planète terre” et autre “biodiversité” qui n’ont jamais été autant menacées en effet que par la bêtise de beaucoup et la cupidité cynique de quelques uns.
Andrépaul
Ce qui est gênant c’est ce dogmatisme dont font preuve les tenants du réchauffement de la planète.
Ils agissent bien pire que nous catholiques. C’est vrai que nous avons nos dogmes, mais ceux-ci résultent de longues réflexions des pères de l’Eglise (St augustin, St Thomas d’Acquin…)
Je suis frappé de voir certaines personnes qui n’ont aucune compétence en matière scientifique décliner de façon impérieuse ce qui est bon ou mauvais pour la planète.
C’est l’époque qui veut cela. Dans d’autres domaines nous connaissons cela (Eric Zemmour, le Pape, les anti-racisme et tutti quanti)
c.C.
Une pétition est en ligne pour défendre le Pape et l’Église spécialement face aux attaques de ces dernières semaines:
http://www.appelaverite.fr/
Bernard S
Nous avons déjà un pouvoir politique qui s’impose comme religion (non à une loi morale qui n’en procéderait pas…).
Maintenant, voilà des chercheurs qui veulent que le même pouvoir s’érige aussi en autorité scientifique suprême !
Bientôt, nous devrons PENSER, comme dans 1984, que 2 et 2 font 5.